Elissalde: "J'ai pris de l'assurance"

Par Rugbyrama
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Capitaine contre la Namibie, homme du match face à l'Irlande, Jean-Baptiste Elissalde prend une nouvelle dimension dans le groupe France. Le demi de mêlée toulousain donne enfin sa pleine mesure. Au meilleur moment.

Que retenez-vous de votre victoire face à l'Irlande ?

Jean-Baptiste Elissalde.- En première période, nous avons eu une bonne gestion et nous avons su mettre les Irlandais sous pression. On s'est libéré en prenant le score mais nous avons pu constater que l'Irlande n'était pas si en crise que ça. En deuxième période, nous les faisons craquer grâce au bon travail de nos avants. Après, cela aurait été prétentieux de penser, avant le match, que nous allions marquer quatre essais à l'Irlande.

Quel était votre premier sentiment à la fin du match ?

J.-B. E.- Soulagé, c'était vraiment mon premier sentiment. Soulagés pour nous, les joueurs, mais aussi soulagés pour le rugby français quand on voit la tête des dirigeants dans les vestiaires. Maintenant, il ne faut pas se relâcher pour la semaine prochaine.

Commencez-vous à penser aux quarts de finale ?

J.-B. E.- On ira où on devra aller. Si c'est à Cardiff contre les meilleurs du monde, ça peut être quelque chose de bien pour nous. Nous aurons peut-être moins la pression.

Avez-vous l'impression de prendre une nouvelle dimension dans cette équipe ?

J.-B. E.- J'ai pris de l'assurance. Le capitanat m'a fait du bien car j'ai senti que le staff comptait sur moi. Je prends aussi du plaisir à me rapprocher des avants. Cela n'a pas été facile pour moi car j'ai une formation d'ouvreur.

Avez-vous le sentiment d'avoir gagné votre place de titulaire ?

J.-B. E.- Si j'avais fait cette prestation derrière des avants bousculés, je pourrais être très content. Mais aujourd'hui, je fais un bon match grâce à eux. Je n'ai pas gagné ma place. Rien n'est acquis, il n'y a qu'à regarder le turn-over qu'il y a eu lors des deux premiers matchs. Si j'ai fais des bons matchs, c'est grâce à mes avants.

Est-ce un atout de jouer avec Frédéric Michalak ?

J.-B. E.- Bien sûr, nous avons une grande complicité avec Frédéric Michalak mais je crois qu'après deux mois de vie commune ce n'est plus pareil. Il n'y a plus de clan au sein du groupe France. Nous sommes vraiment une équipe.

La défaite contre l'Argentine a-t-elle changé quelque chose dans le groupe ?

J.-B. E.- La défaite contre l'Argentine nous a rapproché. Je crois que nous n'étions pas préparés à la dimension psychologique d'une coupe du monde en France. Lors du premier match, nous avons été submergés par l'événement.

La pression n'était-elle pas plus forte contre l'Irlande ?

J.-B. E.- La pression était là mais nous sommes arrivés sûrs de notre force, de notre détermination et avec la volonté de prendre le match en main dès le début.

Pensez-vous que les Irlandais puissent battre les Argentins ?

J.-B. E.- J'espère, j'ai tout faire pour les motiver quand je suis allé dans leur vestaire après le match mais peu importe. Je le répète, mais je ne sais pas si ce ne serait pas mieux d'aller à Cardiff. Nous serons loin de chez nous, sans pression. Et puis, j'aime ce genre de défi.

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