Bruno : "On se prendrait presque pour des stars"

Beaucoup de monde pour vous accueillir...

Sébastien Bruno.- Oui, c'était presque comme un match. Il faut rester soudés, ne pas se disperser sinon on peut rester 20 minutes tout seul, mais c'est sympa. On voit que la pression commence à monter. On se dit qu'il va falloir sortir des gros matchs parce que les gens sont enthousiastes.

Vous avez pu bien travailler ce matin ?

S.B.- Oui, le terrain est très bon on a pu travailler comme il faut, les déplacements sont parfois un peu difficiles, mais on essaye de rester concentré pendant l'entraînement.

Le ballon revient d'actualité, alors que pendant 15 jours vous n'avez pratiquement fait que de la musculation ?

S.B.- Dès le départ, on a fait du rugby avec deux entraînements par semaine, on n'a jamais complètement coupé avec le ballon, mais c'est vrai que ça fait plaisir de le toucher. Là, on travaille beaucoup la défense et on se penchera sur l'attaque la semaine prochaine.

Vous êtes presque le régional de l'étape, ça ne manque pas de savoir sa famille toute proche et de ne pas pouvoir y aller ?

S.B.- Non, on a encore 3-4 jours et après on va pouvoir rentrer. Je n'aurai pas trop de trajet pour rentrer chez moi. Cela fera du temps de gagné mais ça fait du bien d'être dans la région.

Après 15 jours d'isolement, qu'est-ce qui vous manque le plus ?

S.B.- De se reposer, de rester tranquille avec la famille. De profiter du temps de libre. De penser à autre chose qu'à la préparation et au rugby.

Ce sera avec un bon casse-croûte ?

S.B.- Non, ça serait dommage de perdre tout ce qu'on fait la semaine. Même si on n'est pas restreint, on va essayer de rester sérieux.

Le lancer en altitude, ça doit perturber les repères ?

S.B.- Ce n'est pas l'altitude, on travaille beaucoup la musculation. On n'est pas très souple donc pour l'instant on ne l'a pas beaucoup travaillé, on attend d'avoir plus de temps libre et d'être à Marcoussis.

Etonné par toute cette foule ?

S.B.- Oui, c'est impressionnant tout ces gens qui attendent pour signer des autographes, faire des photos, on se prendrait presque pour des stars de rock'n'roll, c'est un truc de fou. Je ne connais pas trop ça, en Angleterre c'est plutôt calme. Il n'y a jamais personne aux entraînements. Là, c'est vraiment impressionnant.

Vous êtes un Rolling Stone ici à Font-Romeu ?

S.B.- J'imagine ce qu'ils doivent ressentir, pour eux c'est tout le temps comme ça.