La réponse du pack de Toulon

Par Rugbyrama
  • Bakkies Botha Joe Van Niekerk - saracens toulon - 28 avril 2013
    Bakkies Botha Joe Van Niekerk - saracens toulon - 28 avril 2013
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Malmenée ces dernières semaines, la mêlée de Toulon s’est totalement retrouvée et a largement contribué au succès varois face aux Saracens (24-12).

L’orgueil parle toujours. Et la mêlée de Toulon a répondu présent ce dimanche à Twickenham (24-12). Chahutée en championnat face à Clermont et Grenoble, ainsi qu’en quart de finale de H Cup face à Leicester, le huit de devant varois a remis les pendules à l’heure. Quant au manager, Bernard Laporte, il a réussi son pari après avoir décidé d’alourdir son pack - en privilégiant notamment Rossouw à S. Armitage en troisième ligne - afin de répondre au défi des Saracens.

Toute cette semaine, le staff du RCT avait opté pour mettre les bouchés doubles dans ce secteur ô combien stratégique. Du joug, de la vidéo, une opposition acharnée: bref, l’accent était clairement mis sur la mêlée fermée. Celle-ci qui a coûté si cher dans un passé récent au RCT. En effet, les esprits toulonnais n’ont pas encore évacué la correction reçue en finale de Top 14 par le pack toulousain et notamment la terrible première ligne Steenkamp-Servat-Johnston. Cette fois, Bruno et consorts n’ont pas réédité les mêmes erreurs.

Le travail de sape de Sheridan et Hayman

Mieux, ce secteur a été l’un des socles du succès lors de cette demi-finale. Mention à la première ligne du RCT, tout simplement royale. Les piliers, Hayman et Sheridan, ont fait parler leur puissance, mais aussi leur expérience (tous deux sont âgés de 33 ans), pour dompter Stevens et Vunipola, respectivement 44 et 9 capes avec le XV de la Rose. Aussi perforant soit-il dans le jeu courant, ce dernier, âgé tout juste de 22 ans, connait des lacunes dans l’épreuve de force et a souffert le martyr face au All Black, Carl Hayman (45 sélections). Quant à Bruno, le vétéran, il a usé Brits en mêlée, réduisant ainsi son activité en attaque.

De surcroît, les statistiques plaident en faveur de Toulon. Les Saracens ont été pénalisés à trois reprises par Alain Rolland et ont également écopé d’un bras cassé. Quatre munitions perdues qui coûtent très cher, notamment lors d’une partie aussi fermée et qui se joue sur des détails. Toulon a retenu les leçons. Il ne faudra pas les oublier à l’avenir et notamment en finale de H Cup. Car c’est le pack de Clermont qui sera en face. Et cela sera une toute autre paire de manches.

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