Camou relance l'idée des provinces

Par Rugbyrama
  • pierre camou président ffr 2010
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Publié le Mis à jour
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Ce dimanche à Bayonne, le président de la Fédération française de rugby, Pierre Camou, a relancé l'idée de la création de provinces représentant la France en H Cup. Il se dit clairement favorable à la mise en place de franchises, à l'instar des Irlandais, et veut ouvrir (à nouveau) le débat.

Ce week-end, Pierre Camou, le président de la FFR, a appelé à briser les tabous et a relancé l'idée de l'instauration de franchises françaises. "Il y a peut-être deux ou trois clubs en France qui peuvent tout faire, a expliqué Camou. Mais il n'y a pas qu'eux. Je tiens par-dessus tout aux clubs. Ils ont des intérêts, je les respecte et je les partage. Mais je ne tiens pas à ce qu'ils s'usent, à ce qu'ils meurent et à ce qu'ils aillent au-delà de leurs moyens financiers. Depuis 1998, le monde du rugby a changé. Encore plus depuis 2000. Nous devons aujourd'hui répondre à notre tour. Aujourd'hui la page est blanche. Peut-être que des régions peuvent être représentées par un club, d'autres pas". Son intention est de réunir les différents acteurs concernés pour entamer les discussions sur ce sujet.

"Une révolution culturelle"

Pierre Camou a ensuite clarifié sa proposition, en indiquant que ces franhcises pourraient participer à la reine des compétitions européenes. "Ces équipes pourraient jouer la H Cup, a-t-il affirmé. Je tiens aux villes, je tiens aux maillots, aux clubs par-dessus tout et au championnat. On a cette chance d'avoir une autre compétition entre celle de clubs et l'équipe de France. On peut construire autour de joueurs bien évidemment éligibles pour l'équipe de France, autrement ça n'aurait pas de sens." Et le président de la FFR d'appeler à une "révolution culturelle" : "La seule chose que je demande, c'est sortir d’une certaine frilosité, d'un carcan intellectuel où le club peut tout faire. On doit casser les barrières et se pencher sur cette page blanche. Il y a urgence d'avoir une révolution culturelle. On a tendance à voir la Fédération française de rugby conservatrice. Il faut qu’on discute". Reste à savoir désormais sur quoi débouchera cet appel, même s'il faut avouer que le débat existe depuis déjà longtemps en France.

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