Recette pour un succès

Par Rugbyrama
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Une semaine après le revers au Stade de France, le Stade français retrouve les Harlequins, cette fois-ci en Angleterre. Si tout n'était pas bon à jeter dans la performance des Parisiens, tout n'est pas bon à garder, non plus. Voici les ingrédients pour ga

. CE QUI N'A PAS FONCTIONNÉ

"Est ce qu'on a mis trop de passion, de pression? Je ne sais pas mais on a fait preuve de précipitation et on a manqué de maîtrise. On leur a donné les 15 points". Après le match aller, Fabrice Landreau a pointé du doigt les très nombreux (26) ballons rendus par le Stade Français aux Harlequins. Deux d'entre eux ont débouché sur les essais. C'est beaucoup trop face à des Anglais souvent réalistes. Au Stoop, ça ne pardonnera pas. Autre problème, l'efficacité. Les Parisiens ont franchi, couru et dominé dans la possession mais souvent sans marquer. "On a montré beaucoup d'envie et jusqu'à la fin il y avait une possibilité que l'on marque, reconnait Sergio Parisse. Mais il y avait toujours un petit en avant ou autre chose. On n'a pas su concrétiser nos temps forts".

. CE QU'IL FAUT CONSERVER

Globalement, les Parisiens ont bien géré les fondamentaux que sont la mêlée et la touche. Ils n'ont perdu que deux introductions sur dix (contre trois aux Anglais) et trois lancers sur dix (quatre pour les Quins). Perfectible mais correct. Niveau discipline, ils ont été assez rassurants avec six pénalités concédées seulement contre treize pour leurs adversaires. Enfin, et c'est la direction que le staff semble prendre, le positionnement de Juan Martin Hernandez à l'arrière comme ce fut le cas en seconde période samedi. Landreau a reconnu que Camara avait beaucoup appris mais aussi beaucoup souffert. Le pied et l'expérience de l'Argentin seront précieux. Reste à savoir si Guillaume Boussès, qui a dépanné avec succès à l'ouverture en championnat, peut rééditer ses performances sur la scène européenne.

. CE QUI VA CHANGER

L'adversaire et la plupart des joueurs seront les mêmes. Pourtant, une semaine après, c'est un match complètement différent. Pas de spectacle ou plus de 76 000 spectateurs au Stoop Stadium, donc moins de pression pour les Parisiens... bien qu'ils jouent leur avenir européen. Ils réussissent bien en déplacement cette saison d'ailleurs (six victoires toutes compétitions confondues). "Ce ne sera pas facile mais ce n'est pas impossible d'aller chercher la qualification sur leur pelouse, confie Parisse. On l'a fait par le passé (l'an dernier, ndlr) et cette saison on a déjà gagné plusieurs fois à l'extérieur". A peu de choses près, le Stade français devra maîtriser son sujet comme en Ulster et gagner sans laisser de bonus aux Anglais. C'est la condition pour reprendre son destin en mains.

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