"La victoire de nos 1900 clubs", ce qu’il faut retenir de la conf’ de Galthié

Par Rugbyrama
  • XV de France - Fabien Galthié.
    XV de France - Fabien Galthié.
  • Les Bleus victorieux.
    Les Bleus victorieux.
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TOURNOI DES 6 NATIONS 2022 - À l’heure de tirer le bilan de ce dixième grand chelem de l’histoire du rugby français, le sélectionneur souhaitait mettre en avant la richesse actuelle du rugby tricolore.

Une victoire pour l’histoire

"On termine notre premier Tournoi premier ex aequo, second pour le deuxième, et là, le Grand Chelem. C’est formidable, il n’y a pas d’autre mot. Il y a eu beaucoup de tensions liées à l’attente, à l’échéance, à la symbolique. C’était sublimement tenu, on va dire, merveilleusement tendu. On n’avait pas encore vécu ce type de match fermé, avec beaucoup d’enjeu sur chaque phase, chaque décision. C’était une expérience incroyable qui nous a quand même rappelé ces fins de match face aux Blacks, à l’Irlande, au pays de Galles. L’intensité était à son maximum."

LE XV DE FRANCE S'OFFRE UN 10ÈME GRAND CHELEM 12 ANS APRÈS ! ? #XVdeFrance #NeFaisonsXV pic.twitter.com/KFVy3OiZWr

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) March 19, 2022

Le succès de tout le rugby français… qui en appelle un autre

"Ce Grand Chelem, c’est la victoire des 1900 clubs de tout le rugby français. Il y a beaucoup de joie, forcément. Quand tu gagnes, c’est que tu as fais les bon choix, que tu travailles bien, que tu choisis les bons joueurs, que tu vas dans la bonne direction. Après ce match, on doit être à plus de 75 % de victoires, on sera numéros 2 au classement mondial en début de semaine. On est sur le bon chemin, voilà. L’équipe contre l’Angleterre avait 20 sélections et moins de 26 ans de moyenne, il n’y a aucune raison pour que cette équipe ne progresse pas. Même si on l’avait abordé avec le plus de détachement possible, il fallait quand même jouer jouer ce match malgré toute cette tension. Il faut vivre ces matchs de finale pour acquérir un vécu commun. C’était notre 25e match ensemble, la finale de la Coupe du monde sera le 46e. Tout ça est assez clair dans nos têtes.

Une euphorie maîtrisée

Il y avait beaucoup de monde dans le vestiaire, notamment les officiers de la Légion Etrangère qui nous ont accueillis avant le début du Tournoi. Mais franchement, l’atmosphère était tranquille. Heureuse. Paisible, pour le moment. Pendant le tour d’honneur, on a tous tous traversé le terrain pour voir nos proches. C’était tellement bien… Cela donne du sens à ce qu’on fait. On partage beaucoup de choses avec des gens qui sont passionnés, mais on en partage plus encore avec nos proches. On leur donne de la joie, on en prend aussi. Tout ça donne vraiment du sens à ce qu’on fait.

Les Bleus victorieux.
Les Bleus victorieux.

Un grand chelem comme sélectionneur, vingt ans après celui gagné comme capitaine

Entre 2002 et 2022 ? La différence, c’est vingt ans… Vingt ans, c’est une vie, c’est un long chemin, mais il n’y a pas de hasard non plus. Le caractère fait le chemin, le chemin fait le destin. En 2002, il faisait jour, c’était un dimanche contre Irlande... C’était différent mais c’était tout aussi chouette. Sauf que vingt ans plus tôt, on était sur le terrain. Aujourd’hui, on est en tribunes… On les accompagne mais ce sont eux qui jouent. La différence, c’est juste ça.

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