La grande fête du jubilé de Picamoles, Ouedraogo et Trinh-Duc

Par Rugbyrama
  • Michael Delafosse, maire de Montpellier, célèbre le jubilé de fulgence Ouedraogo, François Trinh-Duc et Louis Picamoles.
    Michael Delafosse, maire de Montpellier, célèbre le jubilé de fulgence Ouedraogo, François Trinh-Duc et Louis Picamoles.
  • François Trinh-Duc, pour son jubilé, a même du évoluer au talon au côté de Xavier Chiocci
    François Trinh-Duc, pour son jubilé, a même du évoluer au talon au côté de Xavier Chiocci
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Ce samedi 30 juillet a eu lieu le jubilé des anciens trois mousquetaires du MHR Fulgence Ouedraogo, Louis Picamoles et François Trinh-Duc. La fête était réussie !

La fête s’annonçait belle, elle était parfaite. La mission "retour en 2004", année des débuts de trois monstres du rugby montpelliérain et français, est réussie. L’espace d’un aprés-midi, Fulgence Ouedraogo, Louis Picamoles et François Trinh-Duc, les trois mousquetaires du MHR, ont offert aux bouillants 4500 supporters un flash-back parfait avec leur jubilé commun. Le tout, dans un décor idéal. Malgré le cagnard héraultais, le stade Sabathé, aussi rustique que chaleureux avec ses tribunes délabrées et ses bodégas à l’ancienne, a retrouvé son charme d’antan.

Le trio a réuni une centaine de joueurs pour célébrer sa fin de carrière, avec un petit avantage pour l’équipe Picamoles rayon célébrités (Clerc, Guitoune, Jalibert, Lucu, Tekori, Atonio…). Mais l’heure n’était pas à la prestation sur le terrain. Réunir les potes, la famille, les ex-coéquipiers et d’autres gloires du sport français (quel essai de Michaël Guigou avec la team Trinh-Duc !) était l’objectif ultime de cet événement.

François Trinh-Duc, pour son jubilé, a même du évoluer au talon au côté de Xavier Chiocci
François Trinh-Duc, pour son jubilé, a même du évoluer au talon au côté de Xavier Chiocci

"Je ne sais pas si sportivement ce sera très joli, mais humainement, ce sera très fort", prévenait Louis Picamoles, ancien troisième ligne international (82 sélections). En effet, l’émotion était au rendez-vous. Et en toute honnêteté, le sportif n’était pas si déplaisant. Bien au contraire. Voir un Uini Atonio relever une mêlée (gentiment bien sûr), un Szarzewski passer les bras pour Vincent Clerc ou Yannick Jauzion, la génération du MHR finaliste en 2011 se retrouver, Florian Verhaeghe jouer au pied ou découvrir les futurs talents des enfants des trois potes, était plutôt agréable.

Bonne humeur et festivités

Et puis surtout, la bonne humeur était au rendez-vous. Avec une opposition raisonnée, sans plaquage appuyé, chaque joueur a pu y trouver son compte dans des équipes talentueuses certes, mais où la forme restait encore en suspens. Les tireuses à bières dans les vestiaires peuvent expliquer en partie cela… Ça peut aussi indiquer pourquoi certains, dont nous tairons les noms, ont eu du mal à venir sur la pelouse.

En tribunes, les festivités étaient au rendez-vous. Des animations pour les enfants, des boissons pour les parents avec un travail colossal des bénévoles, une boutique avec des goodies et des maillots spéciaux pour l’occasion, tout était réuni pour que ce samedi 30 juillet reste comme le jubilé parfait de Loulou, Fufu et Fouass. Le tout sous un fond de musical et le passage multiple du tube de l’été : "Oh pétard, pétard qu’il fait beau..."

Michael Delafosse, maire de Montpellier, Florian Grill, ancien candidat à la FFR et président de la Ligue Ile-de-France, et Patricia Mirallès, secrétaire d’État du gouvernement, ont dû apprécier.

Par Paul Seidenbinder

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