Lopez : "Écrire des trucs, c'est facile"

  • XV de France - Camille Lopez à l'entrainement
    XV de France - Camille Lopez à l'entrainement
  • XV de France - Romain Ntamack participant à l'entraînement des Bleus à Marcoussis
    XV de France - Romain Ntamack participant à l'entraînement des Bleus à Marcoussis
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TOURNOI DES 6 NATIONS 2019 - Depuis la dernière tournée de novembre, les Tricolores tentent de faire évoluer leur jeu vers un projet plus léché, plus vivant, plus rapide. Camille Lopez, qui devrait mener le jeu tricolore vendredi soir, face aux Gallois, fait pourtant la différence entre théorie et pratique.

Rugbyrama : Le dernier revers face aux Fidji (14-21) a-t-il laissé des traces ?

Camille Lopez : On a tous pris un pet au casque après ce match. Ouais, on a eu du mal... Mais deux mois sont passés, depuis ce match contre les Fidji. Nous sommes désormais tournés sur autre chose.

Néanmoins, quel bilan tirer de cette dernière tournée d'automne ?

C.L. : Nous avons été capables de montrer de belles choses sur les deux premiers matchs, face à l'Afrique du Sud et l'Argentine. Derrière ça, on n'a rien mis contre les Fidji. Tu ne peux pas te permettre de tomber si bas.

XV de France - Romain Ntamack participant à l'entraînement des Bleus à Marcoussis
XV de France - Romain Ntamack participant à l'entraînement des Bleus à Marcoussis

Le vent de jeunesse amené par les nouveaux venus du groupe France vous a-t-il aidés à tourner la page, après les Fidji ?

C.L. : Clairement, oui. [...] Ces jeunes, il faut les laisser s'émanciper, les laisser prendre leur place. Romain Ntamack, par exemple, est un bon gamin, super respectueux. Et pour l'avoir observé à l'entraînement, il pue du rugby. C'est bien : on a connu d'autres jeunes, avant lui, qui se trompaient et donnaient l'impression d'être là depuis quinze ans.

On dit que vous essayez de basculer vers un jeu plus ambitieux, de moins passer par le sol. Est-ce vrai ?

C.L. : C'était déjà le cas en novembre. Derrière, on a des mecs très dangereux comme Damian (Penaud), Yoann (Huget), Wesley (Fofana), Romain (Ntamack, Thomas (Ramos), ou Max (Médard). Ils ont le talent pour faire des différences. Essayons donc de les toucher au maximum...

Sur le terrain, Morgan est un repère pour moi

Mais ?

C.L. : Contre le Pays de Galles, il faudra surtout s'adapter à la physionomie du match. Toutes les équipes veulent produire du jeu. Toutes les équipes aspirent à moins passer par le sol. Mais quand tu tombes sur des défenses hyper en place, tu es obligé de t'adapter, de faire autre chose. Écrire des trucs, c'est facile. Les réaliser, c'est autre chose. Si on passe cinq secondes sur chaque ruck avant de libérer un ballon, comme ce fut le cas contre les Fidji, le plan va vite tomber à l'eau.

Comment réduire le temps du ruck, alors ?

C.L. : Dans les rucks, il te suffit de mettre de l'engagement, de mettre des coups de casque. (rires) Toujours est-il qu'un ruck excédant trois secondes, c'est beaucoup trop long au plus haut niveau...

Avec Morgan Parra, vous vous êtes souvent croisés en équipe de France mais n'avez été que peu de fois associés. C'est même la première fois que Jacques Brunel vous convoque au même moment..

C.L. : (il coupe) C'est vrai que nous n'avons pas eu beaucoup l'occasion de jouer ensemble chez les Bleus. Sur le terrain, Morgan est un repère pour moi. Mais ce n'est pas parce que nous sommes associés que l'équipe de France va gagner.

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