L'Ecosse en quête de renouveau

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Plombé par d'énormes problèmes financiers et une année sportive on ne peut plus sombre, le rugby écossais veut croire en une renaissance.

CONTEXTE

Le rugby écossais espère confirmer le léger mieux entrevu depuis la Coupe du monde où le XV au Chardon avait atteint les quarts de finale au prix d'une impasse peu appréciée du public contre la Nouvelle-Zélande et d'un jeu restrictif. En Coupe d'Europe, ses deux équipes engagées ont encore échoué à la porte des quarts de finale, mais ont nettement mieux rivalisé, notamment à domicile.

Reste à effacer le mauvais souvenir du Tournoi de l'an passé, terminé dernier avec une humiliante défaite à domicile contre l'Italie. Avec trois déplacements et les réceptions de l'Angleterre et de la France à Murrayfield, la perspective d'une cuillère de bois, qui serait la deuxième de l'ère Hadden après celle de 2004, n'est pas à écarter. Le poste du sélectionneur serait alors remis en question. Pour l'éviter, l'Ecosse, qui sera privée de Sean Lamont, blessé, devra retrouver un pack respectable et une défense hermétique.

LE JOUEUR A SUIVRE: Dan Parks.

Excellent dans le jeu tactique au pied, l'ouvreur d'origine australienne n'a jamais convaincu sur ses qualités de créateur. Des passes mal assurées avaient valu à l'Ecosse son humiliation face à l'Italie l'an passée. Mais un Mondial réussi, où il a été désigné meilleur joueur écossais, et un début de saison prometteur avec les Glasgow Warriors conduisent Hadden à espérer que le joueur a franchi un palier. A l'intéressé de donner raison à son entraîneur de le préférer à l'ouverture au joueur écossais sans doute le plus talentueux depuis plusieurs saisons, Chris Paterson. Ce dernier devrait jouer sur l'aile et rester le préposé aux pénalités et aux transformations.

L'OBJECTIF

Frank Hadden (entraîneur): "Cette équipe entre dans le Tournoi avec le droit de croire qu'elle a autant de chances que n'importe qui d'autre. Nous avons plus de profondeur dans les équipes professionnelles. Notre équipe est très jeune et gagne en maturité. On peut s'attendre à ce que les joueurs progressent. Nous pensons sincèrement disposer désormais de joueurs capables d'évoluer au plus haut niveau. Ils ont souffert après la Coupe du monde, et ce sentiment peut être un outil utile."

EQUIPE-TYPE
R. Lamont - Paterson, Webster, Dewey, Danielli - (o) Parks, (m) Blair - Hogg, S. Taylor, Ja. White (cap) - Hamilton, Hines - E. Murray, Ford, Kerr

PALMARES
14 victoires (la dernière en 1999)

3 Grands Chelems (1925, 1984, 1990)

Tournoi 2006: 6e (1 victoire, 4 défaites)

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