Top 14 - Karim Ghezal (Stade français) : "Montrer que nous ne sommes pas qu’une équipe de doublons"
Après la victoire des siens, l’entraîneur en chef du Stade français Karim Ghezal a mis en avant l’état d’esprit de son équipe, évoqué le cas Macalou et explicité comment il compte faire évoluer le jeu de son équipe…
Quelle analyse faites-vous de cette rencontre ?
On n’a pas réussi à gagner le territoire en première mi-temps. On a été sous pression. Le score était d’ailleurs flatteur, à la pause (8-6). Mais on savait aussi que nous avions sur le banc des joueurs d’expérience qui nous apporteraient beaucoup, dans la deuxième partie du match. On a finalement réagi avec beaucoup de calme.
Qu’avez-vous pensé de la performance de Sekou Macalou, auteur de deux essais magnifiques face à la Section Paloise ?
Quand des joueurs comme Sekou ou Peniasi Dakuwaqa arrivent à marquer des essais comme ça, ça veut dire qu’ils sont bien dans leurs têtes et bien dans leurs corps. C’est une bonne chose. […] Sekou, je l’ai mis capitaine la semaine dernière (contre le Racing 92, N.D.L.R.) car je sentais qu’il fallait le mobiliser. Et depuis qu’il est capitaine, il s’investit plus que jamais.
Souhaitait-il aussi envoyer un message au staff du XV de France, qui le boude depuis quelques mois ?
Sekou n’est pas comme ça. Il faut lui donner de la confiance et alors, il te la rend au centuple. Il m’avait dit qu’il ferait un bon match à Bordeaux et il l’a fait. Il m’avait dit qu’il ferait un bon match à Oyonnax et il l’a fait. Au bout du bout, je ne suis pas surpris de ce qu’il a réalisé aujourd’hui.
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Le Stade français arrive à tenir le train qu’impose Toulouse en tête du classement. La qualification directe en demi-finale n’est plus vraiment une utopie….
Je ne regarde pas le classement. Je regarde l’enchaînement et depuis cinq matchs, on enchaîne bien (cinq victoires, N.D.L.R.). Derrière ça, beaucoup de choses psychologiques se déclenchent. Je pense aussi aux joueurs que j’ai laissés au repos et qui ont envie de rentrer dans le groupe : Ryan Chapuis, Paul Alo-Emile, Rory Kockott, Pierre-Henry Azagoh… […] Surtout, on veut tous monter que nous ne sommes pas qu’une équipe de doublons.
Quand on évoque le Stade français, on met forcément en relief la défense de fer et le paquet d’avants dominant. Est-ce réducteur ?
Pour moi, c’est réducteur : notre équipe est compacte, consistante. Une équipe coupée en deux, ça ne marche pas. On travaille donc beaucoup là-dessus et sur le terrain, on veut des joueurs connectés. [...] Depuis le début de la saison, on a gagné douze matchs sur dix-sept. Ça veut dire qu’à douze reprises, on a marqué plus de points que l’adversaire. Les statistiques sur l’attaque, ça ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, c’est que l’on gagne des matchs éliminatoires en fin de saison. Un, deux ou trois, on verra bien...
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