Pro D2 - Gautier Gibouin (Soyaux-Angoulême) : "On ne manque pas de leaders"

Par Mathéo Rondeau
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Publié le Mis à jour
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Le troisième-ligne aile et capitaine de Soyaux-Angoulême revient sur son retour de blessure et le début d’année de son équipe, qui se déplace à Aurillac dans l’espoir de ramener quelque chose.

Comment vous êtes-vous senti à Vannes la semaine dernière, pour votre retour à la compétition trois mois après votre dernier match ?

J’étais très content de retrouver la pelouse et les copains, déjà. En plus, à la Rabine, où il y a beaucoup d’ambiance, c’était assez chouette. Sur le terrain, ça a été, je n’avais pas trop d’appréhension suite à la blessure (fracture de la mâchoire, NDLR), notamment pour aller gratter. J’ai d’ailleurs fait pas mal de fautes, je me suis un peu fait taper sur les doigts. Donc il va falloir que je me canalise un peu cette semaine.

Vous êtes assez rarement blessé. Comment avez-vous vécu cette période particulière ?

C’est toujours compliqué de regarder les matchs depuis la tribune, même si l’équipe s’en est bien sortie en fin d’année. Ici, on fonctionne de manière très participative, donc même étant blessé je prenais part aux retours vidéo, notamment sur les attitudes au sol. Je me sentais concerné par les matchs, je passais la journée avec l’équipe avant les rencontres à domicile. C’était une blessure un peu particulière, parce que j’ai vite pu reprendre la course et la musculation. Mais il fallait que j’attende deux mois, que les plaques pour soutenir la mâchoire soient consolidées, pour pouvoir reprendre le contact. J’ai aussi perdu pas mal de poids, sept kilos, suite à l’opération. Il a fallu que je me ré-étoffe un peu. Je suis content que ce soit derrière moi désormais.

Selon nos informations, le Stade montois est en passe de réaliser un joli coup sur le marché des transferts. Des discussions avancées se poursuivent avec Ioane Iashagashvili, joueur de Valence-Romanshttps://t.co/CArao2rFaP

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 11, 2024

Avez-vous trouvé que de nouveaux leaders se sont affirmés durant votre absence ?

Déjà, il y en a qui émergent depuis un certain temps. Devant, Germain Burgaud prend de plus en plus de place. Il monte en puissance, il fait des gros matches depuis plus d’un an maintenant. Il y a aussi Patxi Bidart, qui s’affirme. Globalement, on a un groupe très sain, où tout le monde se fait bosser. Adrien Bau a été pas mal de fois capitaine durant mon absence, il a très bien occupé le rôle. On ne manque pas de leaders.

Pour en revenir à Vannes, le SA XV a véritablement montré deux visages : féroce d’abord (en tête 9-7 à la pause), puis dépassé. Qu’avez-vous retiré de ce match ?

On a vu que malgré notre faible possession en première période, on avait été assez peu mis en danger, parce qu’on était bien en place défensivement, on dominait les contacts. Par contre, on se crée une ou deux occasions gâchées par des petites erreurs techniques. Ensuite, ce qui a été pointé du doigt, c’est évidemment l’indiscipline. C’est le match où on fait le plus de fautes (17), alors qu’on est souvent en-dessous des 10 pénalités. C’est vraiment à gommer. On a tendu le bâton pour se faire battre : quelques failles dans le jeu au pied, une conquête dominée, ça s’est délité secteur par secteur. On a bien analysé ça pour y remédier dès vendredi.

Justement, le SA XV ne s’est jamais imposé à Aurillac. Comment abordez-vous ce deuxième voyage consécutif ?

On a envie d’être ambitieux. On sait qu’on peut accrocher tout le monde partout, comme à Provence (défaite 21-18) ou Brive (victoire 9-13). On va se déplacer pour prendre des points. Mais on sait aussi que si on retombe dans nos travers, on peut vite être puni. C’est un mélange d’ambition et de prudence. Aurillac est une équipe qui base son jeu notamment sur son paquet d’avants, ses ballons portés, sa mêlée. On est prévenus, on sait que sans notre conquête et notre discipline, on ne pourra pas exister là-bas.

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