Faits divers - De terribles bagarres éclatent à Coursan, un entraîneur aurait été roué de coups

La victoire de l'EFSC a été marquée par de violentes bagarres. Le timide succès de l'Entente Fleury-Salles-Coursan face au Foyer Laïque du Haut-Vernet a donc vite été oublié face au déferlement de violence qui s'en est suivi. Après une rencontre qui s'est déroulée plutôt calmement sur le terrain et alors que les deux équipes rentraient aux vestiaires une première altercation aurait eu lieu entre deux joueurs au moment de se serrer la main. Des violences qui se transformaient rapidement en bagarre générale en bas des tribunes. Des altercations d'une rare violence comme on peut le voir sur la vidéo de nos confrères de l'Indépendant. 

Plusieurs personnes évacuées par les secours

De terribles accrochages qui ont cessé après l'arrivée des gendarmes et des secours. "Je suis stupéfait. Sidéré face à ce déferlement de haine", assure Benoît Castanedo, le président du Foyer Laïque du Haut Vernet sur le site de France 3 Occitanie. Selon leurs informations, le club catalan compterait une dizaine de blessés dont quatre qui auraient été évacués par les pompiers à l'issue du match. Du côté de l'EFSC, quatre joueurs et un supporter seraient aussi partis avec les secours. Un joueur aurait été grièvement blessé "à coups de crampons" et serait victime de plusieurs fractures. Des morsures auraient été constatées du côté des locaux ainsi que des actes de vandalisme sur plusieurs voitures.

Le président du club perpignanais, lui, assure qu'une soixantaine de supporters audois auraient "attaqué les joueurs et dirigeants catalans", "Nous avons assisté à un déferlement de violence et de haine racistes." L'entraîneur du Haut-Vernet aurait même été roué de coups au sol alors qu'il souhaitait séparer une bagarre. De l'autre côté, Laurent Boyer le président de l'Entente Fleury-Salles-Coursan a simplement expliqué qu'il y aurait "des actions en justice". Les deux camps se renvoient donc la balle. La semaine d'avant lors du déplacement de l'EFSC sur la pelouse de Corbières XV, quelques débordements, moins violents que ce dimanche, avaient déjà eu lieu en bas des tribunes... Des actes qui restent indépendants de la volonté du club mais qui en ternissent tout de même l'image.