Coupe du monde de rugby 2023 - Jacques Nienaber (Afrique du Sud) : "Le match contre l'Ecosse ? Le plus important de notre Coupe du monde"

  • Jacques Nienaber, sélectionneur de l'Afrique du Sud, a évoqué le début de cette compétition.
    Jacques Nienaber, sélectionneur de l'Afrique du Sud, a évoqué le début de cette compétition. PA Images / Icon Sport
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Le sélectionneur des Springboks Jacques Nienaber est apparu en conférence de presse ce dimanche, la première depuis l'arrivée des Boks sur leur camp de base à La Seyne-sur-Mer. Et le technicien a rappelé toute l'importance du premier match des tenants du titre, face à l'Écosse.

L'Afrique du Sud est arrivée sur le continent ce week-end. Après son stage d'une semaine en Corse, le dernier de la préparation au Mondial, la délégation sud-africaine a posé ses valises dans le Var après un "superbe voyage en ferry". "Nous avons coché les cases que nous souhaitions du point de vue de l'entraînement en Corse et nous reviendrons sur le terrain avec impatience ce mardi, a exprimé le sélectionneur Jacques Nienaber. Les joueurs sont habitués à la chaleur et à l’humidité après s’être entraînés dans ces conditions en Corse, nous sommes satisfaits de notre préparation et avons hâte de commencer le tournoi."

Sur la "malédiction" du match d'ouverture et l'Ecosse, premier adversaire des Boks

C'est avec l'Ecosse que va commencer l'aventure des Boks dans ce Mondial 2023, ce dimanche au stade Vélodrome (17h45). Et les premiers matchs ne leur ont pas toujours réussi : lors des deux dernières éditions, ils ont concédé une défaite (contre le Japon en 2015 et contre les Blacks en 2019). A ce sujet, le sélectionneur Jacques Nienaber a tenu à rappeler : "L'histoire n’a aucune influence sur le résultat de la Coupe du monde. C’est ce que nous croyons. Nous devons nous concentrer sur la réalité. Et la réalité, c’est la façon dont nous commençons notre semaine ce mardi et les efforts que nous fournissons. Gagner votre premier test dans une Coupe du monde ne signifie pas nécessairement que vous finirez par gagner ou perdre la Coupe du monde. C’est juste un fait historique. C’est sympa pour les experts et ça donne un peu plus d’enjeu. Mais est-ce que ça a une influence sur le fait de gagner ou non la Coupe du monde ? Non. Mais il est évident que cela enlèvera un peu de pression si vous gagnez le premier match."

C'est une équipe très athlétique qui peut s'engager pendant quatre-vingts minutes

Alors qu'attend Jacques Nienaber de ce premier adversaire ? "Ce match contre l'Écosse est le plus important pour nous dans cette Coupe du monde, a-t-il lancé, parce que nous sommes dans une poule difficile (l'Irlande, la Roumanie et les Tonga sont aussi dans cette poule B, N.D.L.R.). Nous avons dit dès le début que nous aborderions le tournoi match par match, et le travail acharné en coulisses pour préparer le choc contre l'Écosse a déjà commencé en Corse. Ils sont classés cinquièmes (au classement World Rugby) et nous savons de quoi ils sont capables, il est donc essentiel que nous soyons opérationnels dès notre première séance d’entraînement."

"C'est une équipe très athlétique et cela leur permet de s'engager et jouer pendant quatre-vingts minutes, a ajouté le technicien de 50 ans. C'est l'une de leurs forces. On connaît bien Pieter de Villiers (l'entraîneur de la mêlée écossaise), et ils ont aussi de très bons lancements de jeu. Ils sont capables de mettre beaucoup de rythme."

Accepter le statut de tenant du titre

Interrogé sur le statut des Boks, tenants du titre, à l'aube de la compétition-reine, le sélectionneur a balayé toute influence sur les performances sur le terrain. "On a été tenants du titre lors de ces quatre dernières années et on ne peut pas le changer. Donc on se doit de l'accepter au moment d'entrer dans cette Coupe du monde. Pour nous, favori ou non favori, cela n’influence pas le match de dimanche face à l’Écosse. Nous ne pouvons pas contrôler qui est le favori, a estimé Jacques Nienaber. La réalité, c’est que cela n’a aucune incidence sur nous, ni sur l’Écosse ou la France d’ailleurs. Vous êtes-vous bien préparés, suffisamment entraînés et avez-vous fourni assez d’efforts pour cocher toutes les cases avant le match contre l’Écosse ? C’est ça la réalité. Que vous soyez le favori ou non, que vous soyez outsider ou non, ça ne va pas améliorer les performances de l’Écosse, ni les nôtres."

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