Coupe du monde 2023 / XV de France - Maxime Lucu : "Louis Bielle-Biarrey est épatant et n’en finit pas de nous épater"
Le demi de mêlée bordelais s’est confié sur la victoire logique du XV de France face aux Fidji ce samedi, sur le contenu de cette prestation, sur la nouvelle belle copie de son partenaire de club mais aussi sur la perspective du passage à 33 en début de semaine.
Diriez-vous que cette prestation est rassurante ?
Oui, effectivement. On sortait de deux matchs où l’on n’avait pas été bon sur 80 minutes, avec des petits trous d’air à chaque fois. L’équipe encaissait pas mal de points. Nous voulions livrer une prestation costaude sur la durée. En sachant que les Fidjiens nous mettraient énormément de pression au sol. C’est ce qu’on a essayé de faire. Je trouve que nous les avons bien contenus. Sur la qualité du match et le résultat, c’est très positif.
Dans la dimension physique, le test était intéressant, aussi...
On nous avait martelé que l’on allait subir, comme il y a quatre, cinq ans, quand l’équipe avait perdu au Stade de France. Nous avions à cœur de rivaliser et de mettre de la pression aussi. Il fallait montrer que l’on est en France et que l’on prépare la Coupe du monde. On y a laissé quelques plumes, il y a eu quelques imprécisions mais quand nous avons réussi à sortir de ce jeu de pression, nos gazelles derrière ont fait la différence.
Il y a eu beaucoup de défi physique et du jeu à une passe. La transformation du jeu a-t-elle été à la hauteur de vos espérances ?
On a essayé d’avoir des rucks assez rapides sur les premiers et deuxièmes temps de jeu. Parfois, ce n’était pas facile car ils nous avaient ciblés là-dessus. Ils savaient que lorsque l’on met de la vitesse, on devient difficile à manœuvrer. On avait des libérations qui n’étaient pas toujours bonnes mais quand c'est bien sorti, on a mis à mal cette équipe avec la vitesse des trois-quarts et le jeu juste d’Antoine. On a été plutôt réalistes, je trouve.
En parlant de gazelles, quel regard portez-vous sur la nouvelle belle performance de Louis Bielle-Biarrey, votre jeune partenaire de club ?
Je le connais plus que bien. C’est quelqu’un d’épatant. Quand je vois les perfs qu’il accomplit à l’UBB et avec le XV de France, aussi facilement et rapidement, ça prouve tout son talent. C’est bien pour la sélection que des jeunes émergent, avec lui et Emilien Gailleton aussi. Il est épatant et il n’en finit pas de nous épater. Ces gars nous apprennent à jouer différemment et ils amènent de l’insouciance.
Neuf joueurs vont apprendre ce dimanche qu'ils ne seront pas, sauf blessure, de l'aventure du Mondial. Comment appréhendez-vous cet écueil ?
C’est le point de passage que l’on redoutait. On le savait. Ce sera un moment difficile. Il y en a neuf d’entre nous qui vont avoir un peu de déception. Ça fait partie de la chose, ça ne va pas être très joyeux pendant deux jours. Mais il faut en passer par là. On y arrive. Les gars qui seront pris penseront beaucoup à eux, quoi qu'il en soit.
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