Top 14 - Rory Teague (Racing 92) : "Lancaster veut former de jeunes entraîneurs français"

Par Marc Duzan
  • Rory Teague, à la tête de la meilleure attaque du dernier Top 14, cherche aujourd'hui un club.
    Rory Teague, à la tête de la meilleure attaque du dernier Top 14, cherche aujourd'hui un club. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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La saison dernière, Rory Teague (38 ans) était l’entraîneur des trois-quarts du Racing 92. Aujourd’hui sans club, il reste néanmoins confiant en l’avenir.

Quel bilan faites-vous de la saison du Racing 92 ?

Le point positif, c’est que pour la treizième fois consécutive, le club s’est qualifié en phase finale du championnat. Ceci étant dit, la lourde défaite contre Toulouse en demi-finale (41 – 14) reste difficile à digérer : on avait bien préparé ce match, retrouvé de la vitesse et de l’endurance sur les dernières rencontres de phase régulière et malgré ça, la marche fut incontestablement trop haute.

Toulouse et La Rochelle étaient-ils vraiment intouchables, cette saison ?

Ils étaient les plus consistants, les plus réguliers et au final, la logique de la saison régulière a donc été respectée : ces deux équipes étaient au-dessus, voilà tout. Pour autant, dès lors que nous nous sommes qualifiés en demi-finale, nous avons voulu créer la surprise et pensions pouvoir le faire, poussés par l’émotion propre à l’évènement.

Vous serez en France pendant la Coupe du monde : vous qui connaissez bien l’équipe nationale anglaise, peut-elle créer la surprise dans cette compétition ?

Prendre la suite d’Eddie (Jones) n’a pas été un cadeau, pour Steve Borthwick. Pendant sept ans, son prédécesseur avait posé sa patte sur le jeu anglais, mis son système en place… L’équipe d’Angleterre est donc actuellement en phase de transition. L’objectif, pour elle, ce doit être la prochaine édition, en 2027.

Votre contrat dans les Hauts-de-Seine est à présent terminé. Qu’allez-vous faire, désormais ?

Je vais rester en France et passer du temps avec ma famille. Pour le moment, toutes les places d’entraîneur sont prises mais je prends mon mal en patience. […] Au Racing, Stuart (Lancaster) a fait le choix de former de jeunes entraîneurs français et c’est la raison pour laquelle Frédéric Michalak m’a remplacé là-bas. Je vais donc faire le bilan de la saison écoulée et attendre que des opportunités se présentent après la Coupe du monde.

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