Top 14 - Le Racing 92 envisage de retourner à Colombes dans un stade rénové
Cela n'implique pas que les Racingmen vont laisser tomber l'Arena. Au contraire, ils souhaitent, pour les réceptions délocalisées, qui seront plus nombreuses qu'actuellement, trouver un deuxième stade auquel les gens puissent s'identifier.
Jacky Lorenzetti le reconnaît : "le modèle économique du Racing 92 passe par l'Arena". Dans un entretien avec nos confrères du Figaro, le président du club francilien et son directeur sportif Laurent Travers évoquent leur relation et l'évolution de l'organigramme avec l'arrivée de Stuart Lancaster et la prise de recul de Laurent Travers, qui sera président. Mais ce n'est pas tout. Le dirigeant explique que les délocalisations sont nécessaires au bon fonctionnement de l'Arena : "On a besoin, pour faire tourner cette grosse bête, d'organiser un minimum de spectacles. Malheureusement, ça nous oblige à délocaliser des matchs pour maintenir cet équilibre économique. Sinon, on est mort."
Plus de délocalisations à l'avenir
Cette saison, le Racing 92 a délocalisé trois matchs : la première journée de Champions Cup contre le Leinster (au stade Océane du Havre), et les réceptions de Bordeaux-Bègles (au stade Bollaert de Lens) et Toulon (au Havre aussi). Le bilan est d'une défaite en Champions Cup et deux victoires en championnat. "On est consient que ce n'est pas un avantage pour notre équipe mais il y a des sacrifices à faire, concède l'homme d'affaires. À l'avenir, on devra délocaliser encore plus : 4, 5 voire 6 matchs par saison."

Face à ce constat, Jacky Lorenzetti reconnaît qu'il est difficile pour les partenaires et les supporters de faire le déplacement à Lens ou au Havre. C'est pourquoi l'équipe dirigeante du Racing envisage de "retourner disputer ces matchs à Colombes". "Des discussions sont en cours en ce sens avec le conseil départemental des Hauts-de-Seine et le maire de Colombes pour faire un beau stade avec 15 000 places assises et des réceptifs, révèle l'entrepreneur. Ils sont à l'écoute, ils ont envie de pérenniser les installations. Si on pouvait y arriver, ça aurait de la gueule..." Ce à quoi Laurent Travers ajoute : "Même s'il faut délocaliser 5 ou même 10 matchs, il faut l'accepter. Mais avoir une deuxième maison dans laquelle on peut s'identifier serait plus positif."