Top 14 - "Plus il y a de points de suture et d'os cassés, plus j'aime ça", avoue Bakkies Botha

Par Vincent Franco
  • Bakkies Botha a évolué durant quatre saisons avec le RCT.
    Bakkies Botha a évolué durant quatre saisons avec le RCT. Patrice Aim / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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À l'occasion de la grande soirée du RCT autour du "Hall of Fame", Bakkies Botha a fait son retour en France, huit ans après son départ de Toulon. Celui qui a remporté trois Champions Cup avec les Rouge et Noir s'est rappelé aux bons souvenirs du rectangle vert, avec la sincérité qu'on lui connaît.

Bakkies Botha va très bien, merci pour lui. Et il n'a pas changé. En marge de la grande soirée du "Hall of Fame" de Toulon, le Champion du monde 2007 s'est confié à nos confréres de RMC Sport. L'occasion de se remémorer ses belles années dans le Var, mais surtout sa rudesse sur le pré, qui en a fait sa réputation à l'échelle mondiale. 

Interrogé sur son passage à Toulon, l'ancien deuxième ligne n'a pas perdu sa sincérité : "Je dois confesser aujourd’hui que mes années à Toulon ont été celles où j’ai eu le plus de blessures dans ma carrière. Matt Giteau m’a dit il n’y a pas longtemps qu’il se souvient d’un coup d’envoi à Agen et qu’il avait entendu comme un bruit de mitrailleuse. Je m’étais cassé le bras ! Dans un autre match j’ai eu une fracture du crâne… mais c’est ça le rugby. Plus il y a de points de suture et d’os cassés, plus j’aime ça."

À en croire les propos du Springbok, le Top 14 lui allait plutôt bien : "Ce rugby m’allait comme un gant. C’était un peu plus lent que dans l'hémisphère sud mais c'était beaucoup plus physique et brutal. C’était dur. C’est ce que j’ai aimé à Toulon."

"Le rugby ne me manque pas"

Aujourd'hui, Bakkies Botha est bien loin du rectangle vert. Celui qui a pris sa retraite dans le Var est bien dans ses bottes : "Ça ne me manque pas aujourd’hui. Je le regarde beaucoup à la télé, mais jouer ne me manque pas, car c’était ma décision d’arrêter. Quand vous faites ça, vous êtes en paix dans votre cœur. Vous savez, jouer durant dix-sept ans, c’est long. Et de terminer en haut, spécialement ici à Toulon, ce fut un parcours incroyable pour moi." 

En ce début de semaine, le Sud-Africain a retrouvé ses anciens partenaires, avec qui il tout raflé, ou presque : "Revenir huit ans après ici, pour voir ces vieux mecs avec leurs vieux visages, c’est bon ! C’est toujours bien de les revoir, de prendre de leurs nouvelles sur l’après rugby, après les belles histoires." 

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