Pro D2 - Quentin Witt (Montauban) : "Nous sommes en train de devenir une vraie équipe"

  • Quentin Witt, troisième ligne de Montauban.
    Quentin Witt, troisième ligne de Montauban. Archives Icon Sport - Pierre Costabadie
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Le troisième ligne de Montauban Quentin Witt confirme que quelque chose est en train de se créer au sein du groupe montalbanais, après la large victoire face à Rouen (38-16). Les Vert et Noir quittent la zone rouge et se sont grandement rassurés depuis trois matchs.

Victoire, bonus offensif et progression au classement, comment qualifier cette victoire face à Rouen ?

Ça a été un bon match parce qu’on l’a emporté avec le bonus, chose que nous n'avions faite qu’une seule fois cette saison. Il y a eu de très bonnes choses, mais aussi quelques moments d’errance notamment en fin de première mi-temps. Je pense qu’il y a eu un peu de relâchement général dans l’intensité et les Rouennais ont commencé à y croire mais nous avons remis le couvert sur la deuxième mi-temps. Je suis très heureux, ça fait un bien fou. Le championnat n’est pas fini, nous ne sommes pas encore sauvés, mais nous pouvons construire sur ce qu’on a vu lors des trois derniers matchs. Construire quelque chose de fort et de bien.

Après l’immense déception de la défaite contre Béziers, vous êtes sur trois victoires de rang. Que s’est-il passé ?

Après la défaite à Béziers, nous nous sommes sentis condamnés. Et nous n’avons pas envie de mourir ! Nous avons une équipe avec beaucoup de joueurs d’expérience, beaucoup de qualités et des individualités fortes et aujourd’hui, cela se transforme en collectif. Ça va être la force de notre groupe.

On vous suit….

Le déclic a été ce match perdu contre Béziers, qui a fait du mal à tout le monde. Nous sommes restés dans le vestiaire après le match et les mecs d’expérience ont dit ce qu’ils pensaient pris la parole. Il y a eu ce match à Agen, qui a été historique pour le club et très important dans le groupe. Il ne faut pas que ça s’arrête à ça.

Ces dernières semaines, les événements de match jouent aussi en votre faveur. Vous le ressentez ?

Il y a aussi parfois un petit facteur chance aussi. Le bon rebond, le ballon qui tombe du bon côté… Ça tourne un peu pour nous aujourd’hui, mais nous nous la créons aussi la chance. Il y a peut-être plus d’engagement, de cohésion. L’état d’esprit est meilleur : quand il y a une bonne action d’un joueur, tout le monde le relève, le félicite. Ça nous galvanise. Nous sommes en train de devenir une vraie équipe.

Quitter la zone rouge, quel sentiment cela vous fait ?

Il faut que nous haïssions cette place de relégable, qu’on la déteste. Je vais prendre mon cas personnel mais en ce moment, la nuit, je ne dors pas très bien. J’y pense matins et soirs, c’est très stressant. Derrière nous, il y a plein de choses : un club, un environnement, un département, nos familles… Il faut qu’on donne le maximum pour se sortir de là.

Jérôme Bosviel a été sur un nuage ce soir. Vous partagez ce constat ?

C’est la « Bos’», tout le monde le connaît ! Il est à l’image de l’équipe. Il nous a fait un gros match à Agen, il porte l’équipe, c’est un leader. Tout le monde pousse derrière lui et c’est sûr que quand un ouvreur joue derrière un pack qui avance en mêlée et a ses ballons en touche, il se régale. Aujourd’hui, tout le monde bénéficie du travail de tout le monde. Alors que nous jouions avec la peur, nous commençons à prendre du plaisir dans toutes nos actions.

Il s’est imposé en leader ?

Ce que j’aime, c’est que quand il joue demi de mêlée, il rend fous les adversaires ! En plus il sait que si ça branche, nous sommes derrière lui pour le protéger. C’est Jérôme quoi, il est barjot. Je suis arrivé cette année, j’apprends à le découvrir comme avec tous mes coéquipiers, et quelque chose est en train de mûrir.

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