Pour positiver après leurs défaites, les Bleus restent imbattables

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XV DE FRANCE - Défait ce vendredi contre le pays de Galles (19-24), le XV de France accuse un bilan désastreux de sept défaites sur ses huit derniers matchs. De déboires en déboires, joueurs et entraîneurs excellent au moins dans l’art de se rassurer.

Minuit trente, la zone mixte du Stade de France s’est presque entièrement vidée. Avant de s’éclipser dans la nuit de Saint-Denis, un journaliste facétieux lance "Vingt minutes de conf’ en plus et on gagnait le match ! ". Au vrai, les Bleus s’étaient montrés presque aussi bons à tirer la moindre parcelle de positif de leur nouvel échec qu’ils l’avaient été à se saborder après une première mi-temps, pour le coup, de très bonne facture. Et à ce petit jeu, il en fallait, du talent, pour savoir se renouveler malgré des scenarios, qui, eux, tournent en boucle.

6 Nations 2019 -Jacques Brunel (France) contre le Pays de Galles
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Peu après le coup de sifflet final de ce France – pays de Galles, le sélectionneur Jacques Brunel a montré la voie : "Je ne crois pas que ce soit un problème mental car on a démontré un bel engagement et une combativité de tous les instants tout au long de la partie". Un peu plus tard dans la soirée, ses centurions lui ont emboîté le pas : "Si on a eu la peur de gagner ? Non, c’est juste qu’on a fait des erreurs qu’on ne fait pas en club, s’est rassuré l’ailier Yoann Huget, auteur d’une grosse bévue sur le deuxième essai gallois. Face aux Fidji, il y avait plus de négatif que de positif. Ce soir, l’état d’esprit de l’équipe a été remarquable. C’était notre premier match du Tournoi, face à la troisième meilleure nation du monde qui restait sur une grosse série de victoires, ne l’oublions pas. On n’est pas loin et on sent que si on ne leur donne pas 14 points, ils n’existent pas".

Personne n’imaginait qu’on pourrait autant mettre en difficulté les Gallois

Un peu comme au premier match de la tournée de novembre contre les Springboks, finalement, où le XV de France menait 23-9 avant d’encaisser un essai casquette sur le renvoi. Avec la fin que l’on sait. Toujours plus généreux, les Bleus ont cette fois lâché deux cadeaux de leur hotte de Père Noël. Des toiles pudiquement définies comme des "manques de maîtrise" par Brunel. Baptiste Serin a, lui, eu un peu plus de mal à contenir son agacement sur le sujet, tout en gardant en tête la nécessité de PO-SI-TI-VER : "Ce sont des coups du sort mais on cherche parfois le bâton. C’est toujours la même chose, on se perd les matchs tout seul à chaque fois. Maintenant, on ne prend pas de branlée non plus. On va bien finir par l’avoir, ce match référence où on ne fera plus toutes ces erreurs de merde".

6 Nations 2019 - Baptiste Serin (France) contre le Pays de Galles
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Un espoir à verbaliser pour mieux se convaincre qu’il existe, tout comme le refus de baisser les bras : "Tout le monde pensait qu’on allait prendre une dérouillée contre les Gallois, clame le flanker Wenceslas Lauret. Personne n’imaginait qu’on pourrait autant les mettre en difficulté. On n’a rien lâché et on ne lâchera jamais rien mais il faut aussi gagner les matchs. Le jour où on y arrivera, alors on sera redoutable". Mais jamais plus que dans l’exercice de faire avaler ces pilules qui font aujourd’hui déborder la boîte.

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