Objectif Mondial pour les Bleus

  • Camille Lopez et Morgan Parra à l'entrainement du XV de France
    Camille Lopez et Morgan Parra à l'entrainement du XV de France
  • Tournoi des 6 Nations 2013 - Frédéric Michalak (France) contre le Pays de Galles
    Tournoi des 6 Nations 2013 - Frédéric Michalak (France) contre le Pays de Galles
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COUPE DU MONDE 2019 - Les Bleus entament ce lundi leurs deux semaines de préparation pour le prochain Tournoi des 6 Nations 2019, qui débutera le vendredi 1er février face au Pays de Galles. Cette compétition sera la dernière opportunité pour les joueurs de se montrer avant l’annonce de la liste pour la Coupe du monde 2019, programmée début juin.

C’est forcément particulier. Bien sûr, c’est un Tounoi des 6 Nations 2019 qui se profile, une compétition de prestige qu’il faudrait être fou pour galvauder. Surtout dans le contexte du XV de France actuel, en grand manque de confiance et qui ne cracherait sur aucun succès, aucune victoire, qu’elle soit face aux Fidji ou en Italie. Ce Tournoi, les Français toujours en activité sont d’ailleurs rares à l’avoir déjà gagné. Parmi le groupe retenu mi-janvier par Jacques Brunel, ils ne sont que deux à y avoir goûté : Morgan Parra et Mathieu Bastareaud (2010). Même Picamoles et Guirado, absents en 2010, n’en ont jamais soulevé le trophée. À ce stade de désert, tout succès devient précieux.

Pourtant, ce Tournoi 2019 aura une saveur particulière. Comme tous les quatre ans, en fait. Chaque année de Coupe du monde, l’épisode continental d’hiver est aussi la dernière fenêtre durant laquelle les joueurs peuvent se montrer, sous le maillot bleu, avant l’annonce de la liste (début juin) des heureux élus, retenus pour le Mondial.

Cette équipe a besoin d’enchaîner les bonnes performances

L’enjeu est donc double et difficile à appréhender, pour cette équipe de France qui débute ce lundi (à Marcoussis) la préparation pour l’ouverture du Tournoi des 6 Nations 2019, le 1er février face au Pays de Galles. Faut-il tout donner pour le Tournoi ou, déjà, préparer le Mondial ? Confronté plusieurs fois à ce dilemme, Frédéric Michalak a son idée sur la question. Il différencie les objectifs des joueurs et ceux du staff. Pour ces derniers, il faudra "préparer le Mondial et son contenu, ce qu’on veut proposer au Japon. Le sélectionneur doit dégager le socle des joueurs qu’il emmènera à la Coupe du monde. Ensuite, là-dessus, il faut construire un jeu spécifique à ce groupe, qui mette en valeur les points forts des joueurs retenus. Il n’y a rien à inventer, juste à construire ce jeu qui donnera du confort aux hommes sur lesquels le staff a décidé de s’appuyer. Le Tournoi doit servir à cela".

Tournoi des 6 Nations 2013 - Frédéric Michalak (France) contre le Pays de Galles
Tournoi des 6 Nations 2013 - Frédéric Michalak (France) contre le Pays de Galles

Pour les joueurs, en revanche, Michalak assure qu’il n’y a rien à calculer. "Les joueurs, eux, ne doivent pas se poser ce genre de questions. Il faut attaquer à fond, dès le premier match et enchaîner les bonnes performances. Cette équipe en a besoin. Elle doit réduire le nombre de pénalités, le nombre de plaquages ratés, hausser le niveau de ses productions offensives et faire ça chaque semaine, sans calculer. Il n’y a que comme ça qu’ils trouveront de la confiance et qu’ils marqueront des points pour aller au Mondial." Avec des trajectoires et des enjeux déjà diverses.

Cinq matchs pour acter son destin

Pour certains, il s’agit de composter un billet pour le Japon qu’ils tiennent déjà en main, de par leurs dernières performances, convaincantes, ou leur rôle de leader de groupe — chose rare dans cette équipe. D’autres, en ballottage favorable, doivent confirmer les dernières impressions laissées. Et puis, il y a les joueurs en danger. Ceux qu’on croyait installés et qui ont perdu du crédit, au fil de leurs dernières prestations ratées ou de celles, réussies, de la concurrence.

Enfin, il y a ces jeunes, ces appelés de dernière minute, dans la dernière ligne droite, et qui pourraient être les belles surprises de cette année 2019. Historiquement, il y a toujours un invité surprise dans la dernière année précédant une Coupe du monde. Qui sera le Noa Nakaitaci (2015) Raphaël Lakafia (2011) ou Thierry Dusautoir (2007) de l’édition 2019? Il reste cinq matchs pour acter son destin.

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