Changement de décor

Par Rugbyrama
  • XV DE FRANCE - Raphael Ibanez et Fabien Galthié à Hossegor
    XV DE FRANCE - Raphael Ibanez et Fabien Galthié à Hossegor
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XV DE FRANCE - Un mois après Fabien Galthié à Montgesty, le staff de l’équipe de France poursuit son retour aux sources à Hossegor, dans des Landes si chères au manager des Bleus Raphaël Ibanez.

Chaises rouges bien alignées, grands rideaux blancs qui tombent d'un plafond haut de plusieurs mètres, à l'étage, un balcon où s'est installée la réalisation sonore et des fenêtres donnant une vue imprenable sur le terrain de pelote basque de la ville, ce mercredi à Hossegor, bien loin du champêtre Montgesty, il ne manquait que le soleil. Micro en main, Raphaël Ibanez n'a pas eu l'honneur d'officialiser le passage de 31 à 42 joueurs disponibles pour les Bleus avant chaque rencontre. Néanmoins, il a pu confier que les négociations étaient en très bonnes voies et que le 8 janvier prochain, ils annonceraient une liste de 42 joueurs pour préparer le Tournoi des 6 Nations 2020.

En contre-partie, il n'y aura pas de liste élargie à 70 ou 80 joueurs. Seulement, le staff rencontre environ 90 joueurs les informant qu'ils sont potentiellement sélectionnables. Des entretiens désormais essentiels pour la formation du XV de France made in "Galthié-Ibanez". En revanche le duo n'a pas encore annoncé de capitaine. "Nous sommes en quête d'exemplarité, nous n'allons pas encore dévoiler le capitaine, mais nous avons une date butoire incompressible qui est le 22 janvier, puisque le sélectionneur et le capitaine sont convoqués à Londres avant le Tournoi des 6 Nations 2020" explique le manager.

Enfin, les deux hommes ont confirmé leurs ambitions dévoilées à Montgesty : retrouver une identité qui passe par un retour aux sources et une tournée des clubs, pour à terme intégrer le Top 3 mondial. Le duo s'est montré confiant en expliquant qu'il y a beaucoup de secteurs dans lesquels la France peut surpasser les nations qui la précède au classement World Rugby. Reste à savoir si tous ces engagements résisteront à la réalité du terrain en février prochain.

Par Baptiste Barbat

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