Du brouillard pour le premier entraînement public de Brunel

C’est souvent l’effervescence dans le petit village essonnien de Marcoussis à chaque fois que le CNR ouvre ses portes au public. Ce samedi matin n’a pas dérogé à la règle, l’attraction de la nouveauté Jacques Brunel ayant compensé les effets démotivants d’un brouillard à couper au couteau. Un responsable d’une enseigne de supermarché mitoyenne devait même faire le pied de grue à l’entrée de son parking pris d’assaut en brandissant une feuille où on pouvait lire, "Réservé uniquement à la clientèle".

Les Bleus, au nombre de 28 sur le terrain d’honneur Serin (gastro), Lauret et Doumayrou (alertes musculaires) n’ayant pas pris part à la séance ont été accueillis par une trentaine d’enfants de l’école de rugby du RC Montesson Chatou (Yvelines). Ces derniers, après avoir échangé une poignée de mains et quelques selfies avec le président de la FFR Bernard Laporte, ont souhaité à leur manière la bienvenue aux Bleus en entonnant un Pilou Pilou réarrangé où les terribles guerriers descendaient, cette fois, de la Seine jusqu’à la plaine.

Sous les yeux de l’équipe de France militaire

Dans la tribune remplie de moitié, où était montée pour l’occasion une boutique ambulante de produits dérivés soldés, les spectateurs ont pu voir Guilhem Guirado et ses partenaires enchaîner leurs gammes à une semaine de France - Irlande avant d’effectuer une petite opposition qui a laissé une marque sur le front de Sébastien Vahaamahina. Ils ont ensuite glané quelques signatures à la traditionnelle séance de dédicaces.

Parmi les badauds, les joueurs de l’équipe de France militaire, réunis depuis lundi du côté de Fontainebleau pour préparer un match face à la Russie, ce samedi après-midi à Marcoussis. Une rencontre à laquelle ne pourront pas assister Jacques Brunel et ses hommes, qui devront répondre dans le même temps à leurs obligations avec les partenaires du XV de France. Un peu de marketing avant de rebasculer, dès demain, dans la préparation du choc face au XV du Trèfle.