Bruno : "Je ne me voyais pas dire non à l’Equipe de France"

  • Sebastien Bruno, présentation du nouveau staff du XV de France
    Sebastien Bruno, présentation du nouveau staff du XV de France
  • Jacques Brunel lors de la présentation du nouveau staff du XV de France le 08/01/2018
    Jacques Brunel lors de la présentation du nouveau staff du XV de France le 08/01/2018
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Le nouveau staff du XV de France a été dévoilé ce mercredi et Sébastien Bruno prendra en charge les avants, pour le Tournoi, aux côtés de Julien Bonnaire. L’actuel technicien de Lyon sera plus spécifiquement en charge de la mêlée et se confie à Rugbyrama.

Rugbyrama : Rejoindre le staff de l’équipe de France doit être vécu comme une fierté ?

Sébastien Bruno : Je suis très content que l’on ait pensé à moi. Ça aurait été dur de refuser. Je suis content que le club ait pu m’aider pour y aller. C’est une grosse fierté, presque un rêve. On sait qu’il y a beaucoup de boulot qui nous attend. J’ai les pieds sur terre.

Qu’est-ce qui vous a motivé de vouloir travailler aux côtés de Jacques Brunel ?

S.B. : J’ai eu Jacques (Brunel) comme entraineur à Pau et pendant quatre ans en équipe de France. Je l’apprécie beaucoup. Chaque fois que l’on se posait, on pouvait discuter. C’est quelqu’un avec beaucoup d’expérience et qui peut beaucoup m’apporter. Cela va me permettre de m’améliorer dans d’autres secteurs. Quand il m’a demandé et m’a dit qu’il avait pensé à moi, ça m’a fait vraiment plaisir et je ne me voyais pas lui dire non. L’équipe de France, c’est toujours quelque chose d’exceptionnelle.

Jacques Brunel lors de la présentation du nouveau staff du XV de France le 08/01/2018
Jacques Brunel lors de la présentation du nouveau staff du XV de France le 08/01/2018

Qu’est-ce qui vous a été demandé d’apporter à cette équipe ?

S.B. : Pour l’instant, on n’a pas encore vraiment parlé de technique. On verra. Je sais que je fais du bon travail avec Lyon après avoir commencé avec Toulon et Aix-en-Provence. Le monde du rugby est assez petit, tout le monde se connaît et je pense qu’il a eu de bons échos sur moi. Je vais essayer de lui rendre cette confiance.

Vous vous plaisez dans ce rôle d’entraineur adjoint spécialiste de la mêlée ?

S.B. : La mêlée est le secteur que l’on m’a demandé de travailler en priorité. C’est un secteur que j’ai eu le temps d’analyser. Quand j’étais talonneur, ce qui faisait ma fierté était de ne pas reculer. J’ai été éduqué comme ça. Ça m’a toujours plu. C’est vrai que je prends du plaisir et c’est le secteur dans lequel je suis le plus performant.

C’est à cause des résultats qu’il fallait du changement, un nouveau discours et une nouvelle méthode de travail

Après la tournée de novembre, on se dit qu’il y a un chantier conséquent ?

S.B. : Gros chantier, je ne sais pas. Je connais Yannick (Bru) et Jeff (Dubois) et j’ai rencontré Guy (Novès). Je le respecte beaucoup. Je pense qu’au niveau de la conquête, le XV de France est quand même pas mal. Ce ne sera pas une révolution. C’est à cause des résultats qu’il fallait du changement, un nouveau discours et une nouvelle méthode de travail. Si ça peut donner un nouvel élan ! Je pense que le déclencheur a été le match du Japon. Tout le monde attendait que la France gagne, et je pense que c’est ce match qui a fait pencher la balance.

Pour l’heure, vous avez seulement le Tournoi en ligne de mire ou voyez-vous plus loin ?

S.B. : Je suis en contrat avec Lyon et je ne me voyais pas quitter l’équipe comme ça. Le Tournoi est une belle opportunité pour mettre le pied dedans, montrer mon travail. C’est vrai qu’il y a la Coupe du Monde en ligne et ce serait pour moi quelque chose d’extraordinaire que de pouvoir la préparer mais il faut y aller doucement.

Vous êtes confiant avant ce Tournoi ?

S.B. : À partir du moment où j’ai accepté le rôle, c’est que je suis confiant. Le XV de France est doté de bons joueurs. C’est une période difficile et compliqué mais j’espère toujours qu’il y aura un déclic. Ce serait dommage de rater ça. Je ne suis pas un rêveur et je sais que tous les matches seront très durs. J’ai envie que l’on avance.

Et vous allez à nouveau faire équipe avec Julien Bonnaire.

S.B. : Je l’ai entrainé pendant deux ans et on a joué ensemble en équipe de France. C’est quelqu’un que je connais bien. On a le même caractère et on est de la même génération.

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