Lauret: "J'ai grandi"

  • Lauret - XV de France - 21 novembre 2013
    Lauret - XV de France - 21 novembre 2013
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Le troisième ligne du Racing-Metro, Wenceslas Lauret, a hâte d’en découdre avec l’Afrique du Sud, pays où il avait honoré sa première sélection en 2010.

Prêt pour affronter les Springboks ?

Wenceslas LAURET: J’ai pu me reposer le week-end dernier. J’ai pu me ressourcer et avoir un surplus de fraîcheur lors des entraînements en début de semaine. Les préparateurs physiques m’avaient donné un programme à suivre. J’avais de la musculation et du cardio, le jeudi, repos le mercredi, vendredi et dimanche, et j’ai eu le droit à une séance de physique après le match face aux Tonga.

Etes-vous impatient d’être à samedi soir ?

W.L: Et comment ! Être aligné contre les Sud-Africains après avoir joué les All Blacks c’est un grand honneur. C’est deux équipes du même calibre, deux équipes conquérantes sur les phases de conquêtes et qui jouent très bien au rugby. Je dirais que les Boks paraissent encore un peu plus puissant que les Néo-Zélandais. Gagner samedi soir serait une grosse satisfaction.

Etait-ce important de regoûter à la victoire ?

W.L: Oui, car que ce soit en club ou en sélection, après une défaite, tu es forcement au fond du seau. Il y a toujours un ou deux jours où tu rumines ta frustration. Là, dès dimanche, tout le monde était "focus" sur les Boks. L’ambiance s’en ressent aussi, il y a toujours un peu plus de gaité les semaines qui suivent les victoires.

Est-ce que votre première sélection en 2010 au Cap face à l’Afrique du Sud malgré l’ampleur de la défaite reste un bon souvenir ?

W.L: Très bon même. C’était ma première, mais je retiens que cela. C’était pourtant une tournée à 80 points, avec deux défaites, une face aux Boks, et contre l’Argentine ensuite. Personnellement, je l’avais bien vécu cette tournée. J’ai joué face au Cap, puis je m’étais blessé lors du match en semaine face à l’Argentine A, alors j’avais passé les quatre derniers jours en Argentine à faire un peu la fête et découvrir Buenos Aires.

Quelles sont la ou les clefs du match ?

W.L: Les phases de ruck sont primordiales pour eux. Ils te mettent des grand coups de casques pour te marquer et libérer les ballons. C’est là qu’ils tirent leur force, pour avancer ! Cela fait des années que c’est comme cela. Du coup en troisième ligne, ils ont toujours des joueurs gaillards, et forts physiquement. Ce sera un beau duel.

Êtes-vous aujourd’hui un joueur différent par rapport à vos débuts internationaux en 2010 ?

W.L: J’ai grandi. Je crois que j’ai gardé le même état d’esprit dans mon jeu et je pense que j’ai progressé grâce notamment aux entraîneurs que j’ai côtoyé. Aujourd’hui, je participe beaucoup plus aux phases offensives alors qu’au début de ma carrière je me contentais d’être uniquement un plaqueur-gratteur.

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