Blanco: "Je serai entouré par d’autres personnes"

Serge Blanco ne sera donc pas seul. Lundi, dans Midi Olympique, le président de la FFR, Pierre Camou, lâchait une bombe en annonçant l’arrivée au sein du XV de France du vice-président de la Fédération - et également président du Biarritz Olympique - pour épauler le sélectionneur national, Philippe Saint-André. Sur les ondes de RMC, Blanco s’est penché plus précisément sur son rôle à venir. Et a surtout précisé qu’il serait "entouré par d’autres personnes". "Ils formeront une équipe de soutien, qui permettra d’aller voir des joueurs, de discuter avec eux. C’est un panachage, une ouverture très grande". Toutefois, il n'a communiqué aucun nom.

Permettre aux entraîneurs de travailler dans la sérénité

Ce groupe aura pour but "d’aider le XV de France à aller de l’avant, à le soutenir moralement, à lui faire confiance, à dire aux joueurs exactement ce qui ne va pas et ce qui va mais surtout les amener sur une voie totalement différente par rapport à ce qu’ils sont fait jusqu’à maintenant". Une sorte de grand frère pour apporter une certaine stabilité à un effectif pas au mieux et pris pour cible, en raison notamment de résultats médiocres et loin du standing de l’équipe de France. "Il faut surtout permettre aux entraîneurs de travailler dans la sérénité, ce qui n’est pas chose possible aujourd’hui puisque ils sont obligés de se battre aux quatre coins du terrain", a argumenté sur RMC, Serge Blanco.

Ce n’est pas à Philippe à répliquer sur le jeu, la façon dont on peut gérer le championnat

Bref, Blanco et son groupe serviront de "paratonnerre" au XV de France. Et Blanco balaie d’un revers de main un quelconque désaveu concernant Philippe Saint-André. "Je pense qu’il y a des situations où de temps en temps, on a besoin d’un peu d’aide. Aujourd’hui, ce n’est pas à Philippe à répliquer sur le jeu, la façon dont on peut gérer le championnat…. Il ne faut parler que de rugby, de potentiel humain, de vision de développement en termes de jeu. On veut les mettre dans les meilleures conditions possibles. C’est ça qui m’intéresse". A treize mois du Mondial, il y a bien évidemment urgence. En espérant que cette solution puisse avoir des effets positifs. Et vite !