Rattez : "Le coup d’arrêt face à Toulouse nous a un peu fait mal au casque"

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Vincent Rattez (Montpellier)
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Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Vincent Rattez, en fin de contrat au MHR, revient sur le début de saison de Montpellier, parle de l’équipe de France et de ses perspectives d’avenir.

Comment jugez-vous le début de saison du MHR ?

Il est mitigé. Nous avions bien commencé avec ces victoires contre Bordeaux ou Brive. Malgrè les festivités liées au titre, celui-ci avait donc été bien digéré. Mais le coup d’arrêt face à Toulouse nous a un peu fait mal au casque, pour tout dire… En clair, le MHR est encore loin de son meilleur niveau et doit se remettre au boulot.

Vous comptez un nombre incalculable d’absences au poste de centre, Geoffrey Doumayrou, Jan Serfontein ou Arthur Vincent étant pour le moment indisponibles. Comment vous adaptez-vous, au quotidien ?

Il y a aussi Yvan Reilhac, qui a été prêté à Pau jusqu’à la fin de la saison. A Montpellier, nous avons un bel effectif et arrivons à jongler avec ces absences, même si les gens que vous avez cités sont évidemment très importants sur et en dehors du terrain. Pour le moment, on s’en sort pas trop mal mais par nature, le poste de centre est très exposé aux blessures. On bricole un peu, quoi…

Ne pourriez-vous pas dépanner à ce poste, vous même ?

J’ai joué un peu centre en Pro D2 et trois ou quatre fois à La Rochelle, il y a quelques années. Mais pour que je joue au centre aujourd’hui, il faudrait à mes côtés un numéro 12 hyper pénétrant et un terrain très sec… (rires)

Vous avez connu le premier titre de votre carrière il y a quelques mois, en soulevant le Bouclier de Brennus au Stade de France. Quelle saveur a-t-il eu ?

C’est un rêve de gosse qui s’est réalisé, ce soir-là. Tout rugbyman a un jour rêvé soulever le Bouclier une fois dans sa vie. Ce n’est pas un aboutissement parce que j’ai d’autres objectifs en tête mais je me dis que ça, au moins, c’est coché !

Comment jugez-vous votre début de saison ?

Depuis deux ans et demi, notre système de jeu est basé à Montpellier sur l’occupation et une grosse défense. C’est donc un peu plus délicat pour les ailiers de se mettre en valeur. Quoi qu’il en soit, pour avoir de bons résultats et remporter des titres, il faut être irréprochable dans ces deux secteurs de jeu. Donc sur un plan plus personnel, j’essaie de m’illustrer sur les ballons hauts, les rucks ou la défense.

Pensez-vous encore au XV de France ? Vous étiez, à l’hiver 2020, l’un des titulaires de l’équipe de Fabien Galthié…

Ce n’est jamais fini. Le rugby est un sport de combat et le niveau de performance des uns et des autres est susceptible d’évoluer assez vite. Ceci dit, je reste réaliste et constate que les autres font de grosses performances et qu’ils sont actuellement devant moi, dans la hiérarchie. Pour me mettre en valeur, j’aurais peut-être besoin de m’illustrer davantage sur le plan offensif, et de marquer les esprits balle en mains. En tout cas, Je vais m’accrocher à cet objectif jusqu’au bout.

Vous êtes en fin de contrat avec le MHR. Que ferez-vous l’an prochain ?

J’en saurai plus dans les semaines à venir. […] On est en réflexion avec le MHR sur une potentielle prolongation mais j’ai aussi quelques alternatives intéressantes. Ce sont des décisions difficiles à prendre mais quoi qu’il se passe, ma décision sera guidée par le projet sportif.

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