Carbonel : "C’est bien d’avoir deux ouvreurs sur le terrain"

Par Rugbyrama
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TOP 14 - Dans les colonnes du magazine Midi Olympique, Louis Carbonel s'est longuement confié sur son arrivée à Montpellier. De son départ de la Rade à son intégration chez le champion en titre, l'ouvreur aborde un grand nombre de sujets dont sa "concurrence" avec Paolo Garbisi. Une concurrence qui n'en est finalement pas vraiment une, bien au contraire...

S'ils furent plus discrets lors de la première journée du championnat, Louis Carbonel et Paolo Garbisi ont montré face à Bordeaux tout l'intérêt qu'il y avait de les aligner côte à côte. Carbonel à l'ouverture, Garbisi replacé au centre, voilà un nouveau potentiel offensif qui fait déjà des étincelles dans les rangs du MHR. "On s’entend bien avec Paolo. On échange beaucoup sur le terrain : dès qu’il peut prendre le poste de 10, il le fait et pareil pour moi en 12. Il n’y a pas souci : dès que l’un est placé, il annonce et il prend l’attaque. Avec deux numéro dix, la compréhension du jeu est plus rapide, c’est un atout pour l’équipe. Il y a aussi une grosse concurrence au centre. À ces deux postes, on tournera dans l’année. Pour le moment, le staff semble privilégier cette option", explique Louis Carbonel.

On se répartit les pénaltouches selon le côté et notre pied de frappe

Alors si certains avaient pu penser que la concurrence entre les deux internationaux serait rude, Philippe Saint-André a rapidement tranché les débats en choisissant plutôt de les réunir sur le terrain. Une solution d'autant plus intéressante à l'image de la complémentarité des deux ouvreurs notamment sur le jeu au pied : "On s’est réparti les choses par rapport à nos points forts respectifs pour aider l’équipe au maximum et nous retirer ces petites choses qui ajoutent de la pression. On fait selon la longueur, notre pied d’appui… Certains ont entre deux et sept mètres de longueur par exemple. On se répartit les pénaltouches selon le côté et notre pied de frappe, des petites choses comme ça. C’est bien d’avoir deux ouvreurs sur le terrain, d’autant qu’il est gaucher et que je suis droitier donc cela nous ouvre beaucoup d’options de jeu : sur les sorties de camp, ainsi que sur les coups de pied de "chasse", c’est important pour tromper l’adversaire. ", ajoute l'originaire de Toulon.

En tout cas cela ne sera pas la première fois que Louis Carbonel déloge l'un de ses coéquipiers au centre ! Avec les moins de 20 ans, c'était Romain Ntamack qui avait glissé au centre de l'attaque. Louis Carbonnel s'en souvient bien et se met à rire avant d'affirmer : "Je peux tout à fait jouer 12 aussi, j’en serais très content. Ce n’est pas de mon fait, c’était un choix des staffs. Comme vous l’avez dit on ne m’a jamais décalé mais encore une fois quand on est deux ouvreurs sur le terrain, les choses changent, le poste est doublé. On fonctionnait comme ça avec Romain, et ce sera pareil avec Paolo et Louis. Moi, j’aime jouer avec deux numéros dix."

L'intégralité de l'interview est à retrouver sur midi-olympique.fr

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