Jacquet : "J'aurais aimé finir sur un titre mais sur ce match, il n'y a pas photo"

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TOP 14 - Le deuxième ligne castrais tire sa révérence sur cette défaite en finale. S'il regrette que les siens n'aient pas su répondre au défi psychologique de l'échéance, il s'en va avec le sentiment du devoir accompli, à 37 ans.

Quel est le premier sentiment à chaud ?

J'aurais aimé finir sur un titre mais sur ce match, il n'y a pas photo. On ne peut pas avoir de regrets. Montpellier a été meilleur que nous. Pour tous les jeunes, ça va être une immense tristesse. Moi, j'ai connu quatre défaites en finale avant d'en gagner une. Personnellement, je suis content de finir sur une finale au Stade de France. Je suis extrêmement fier d'avoir été jusqu'ici. Ce n'est pas donné à tout le monde. Je veux partir sur une note positive.

Qu'est-ce qui n'a pas marché pour vous ?

L'équipe n'est pas très bien entrée dans la partie : il y a eu des fautes de mains, une grosse indiscipline, des plaquages manqués. Et Montpellier a rapidement scoré. A la mi-temps, il y avait vingt points d'écart. On s'est employés pour revenir. On passe la ligne plusieurs fois mais sans marquer. Si l'on avait réussi plus tôt, on aurait pu entamer une remontée. On avait envie, on avait faim mais ça n'a pas suffi.

On ne vous a pas reconnu sur cette finale...

Il y a une énorme part de psychologie. Une finale, ça amène une pression énorme. Toute la semaine, il y a eu les médias, le téléphone a sonné... Il faut arriver à gérer tout ça. Peut-être que la pression était trop forte pour certains. On est passé à côté. Félicitations à Montpellier qui a été propre et costaud. Ils nous ont rendu la monnaie de notre pièce pour 2018.

Pensez-vous que la défaite s'est aussi jouée dans l'approche de la partie ?

On a beaucoup parlé des Castrais dans la semaine et pas des Montpelliérains. Quand on entend pas parler, c'est que ça travaille. Après, on n'était pas détendu pour autant... Ce qui compte, c'est le terrain. Ca a été une faillite collective. Mais vous savez, il y a un super groupe, de super joueurs dans ce club. Nous n'étions pas là par hasard. On a été régulier, on est resté invaincus à la maison, on a battu Toulouse en demie. Tout ça, c'est une bonne base pour ce jeune groupe.

Vous tirez donc votre révérence. Comment le vivez-vous ?

C'était mon 314e match de Top 14. J'ai joué sept finales de championnat de France, dont cinq sur le terrain, pour deux Brennus. Ce n'est pas dur. Je suis fier et content de tout ça. Jouer une finale à 37 ans, c'est beau. J'aurais aimé offrir autre chose au club mais je n'ai pas envie de faire la gueule ce soir. Je n'étais pas un joueur fantastique ni qui fait rêver mais je me suis accroché pendant 314 matchs, tout de même.

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