Le Racing 92, "le challenge dont j'avais besoin", promet Nyakane

Par Rugbyrama
  • Test match - Trevor Nyakane (Afrique du Sud) face au pays de Galles
    Test match - Trevor Nyakane (Afrique du Sud) face au pays de Galles
Publié le
Partager :

TOP 14 - Jouer au Racing 92, "c'est le challenge dont j'avais besoin", a affirmé lundi à l'AFP le pilier Trevor Nyakane, champion du monde avec l'Afrique du Sud en 2019 et récente recrue du club francilien, en se donnant "deux semaines max" pour être prêt.

Vous voilà sorti de quarantaine...

On est arrivés le 29 (décembre). C'est mon premier jour dehors! Même la nouvelle année a été calme, ce qui me change: si on avait été en Afrique du Sud, ça aurait été le chaos! (sourire) Je suis très heureux de pouvoir sortir. Ma femme et ma fille commençaient à trouver le temps long. Moi, j'ai l'habitude des hôtels. L'année dernière, j'ai dû passer dix-sept semaines loin de chez moi, surtout avec la tournée des Lions britanniques. Donc dix jours, ça va mais pour une petite fille de deux ans, même un jour, c'est beaucoup trop ! (sourire)

Connaissiez-vous certains de vos nouveaux coéquipiers?

J'en connaissais quelques-uns. C'est mon premier jour au centre d'entraînement. Juste être là, entouré de tout le monde, rencontrer les joueurs... c'est génial, je me régale. Tout le monde a été très accueillant. J'ai joué contre Teddy Thomas (face à la France en 2017, NDLR). Je connais aussi Anton Bresler que j'ai affronté quand il était aux Sharks et moi aux Cheetahs, je l'ai battu en Currie Cup (championnat des provinces sud-africaines, NDLR). J'ai aussi joué avec Luke Jones aux Barbarians.

Qu'est-ce qui vous a fait choisir le Racing 92?

Avec les Springboks, on est venu voir jouer le Racing et j'ai dit à Bongi Mbonambi (le talonneur sud-africain, NDLR): "Si je dois quitter l'Afrique du Sud, c'est pour un club comme ça, avec un tel stade, une telle atmosphère..." Quelques semaines plus tard, j'ai reçu un coup de fil! J'ai passé sept ans aux Bulls, je pense qu'on a atteint nos objectifs. On a remporté le Super Rugby, deux Currie Cups d'affilée... J'avais besoin d'un nouveau challenge, je sentais que mon temps en Afrique du Sud arrivait à terme. Pour grandir en tant que personne et en tant que joueur, pour donner des opportunités à ma famille, qu'elle découvre de nouvelles choses, c'était le challenge dont j'avais besoin. Je voulais être mis au défi, physiquement et mentalement.

Que savez-vous du Top 14?

Je sais que ce n'est pas le Super Rugby! (rires) Ce n'est pas le rugby auquel je suis habitué, c'est plus physique. En Super Rugby, il y a beaucoup plus de courses, de feintes, de flair... Ici, la conquête est très importante, les contacts sont brutaux. J'espère juste qu'ils pourront chauffer un peu l'Arena pour moi! (rires)

Quand serez-vous prêt pour votre premier match?

Je vais faire de mon mieux mais, à l'heure actuelle, tout est nouveau: il faut que j'apprenne les combinaisons, les numéros, les touches... Dès que j'y arriverais, je pourrais jouer. Ca prendra une semaine ou deux mais dès que je serais à l'aise, tout se mettra en place.

Êtes-vous excité, voire anxieux?

Je serais comme un gosse! Je vais pouvoir rejouer au rugby: ça fait plus d'un mois que je n'ai pas joué (contre l'Angleterre en novembre, NDLR). Je ne comprendrais pas forcément ce qu'on me dit (rires) mais je vais me régaler. Je me donne deux semaines maximum. Il y aura toujours un peu de nervosité. Mais le jour où je ne serais pas un peu stressé, c'est le jour où il faut que j'arrête.

Propos recueillis par Nicholas Mc ANALLY et Illtud DAFYDD

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?