Marchand : "On ne se considère pas favori"

Par Rugbyrama
  • Julien Marchand peu avant sa blessure à l'échauffement, à Castres
    Julien Marchand peu avant sa blessure à l'échauffement, à Castres
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Habitué à ces sacro-saintes joutes verbales d’avant-match, le talonneur du Stade toulousain Julien Marchand a cherché sans surprise à la jouer modeste avant la demi-finale qui opposera les siens au CO.

Un Toulouse-Castres en demi-finale a-t-il encore la saveur d’un derby, ou est-ce quelque chose de différent ?

Ca reste un derby, mais là c’est une demi-finale, un grand match de rugby. Cet affrontement conserve toujours une petite particularité mais l’enjeu l’emporte, à mes yeux. La bonne nouvelle par rapport à la saison dernière, où on a longtemps évolué à huis clos puis en jauges limitées, c’est qu’il va y avoir du public, des supporters. C’est le plus intéressant, on est toujours heureux quand il y a du monde pour jouer des grands matchs dans des grands stades.

L’écrasante chaleur qui sévit sur le pays peut-elle peser sur les débats, au bout d’une saison où vous avez enchaîné énormément de matchs ?

Ça fait déjà deux ou trois week-ends qu’il fait très chaud… Ce n’est pas une question qu’on se pose, et puis toutes les équipes seront sur un pied d’égalité. On a appris à s’entraîner et à jouer dans ces conditions. Et pour vous répondre, on sait dès le début de la saison qu’on peut disputer beaucoup de matchs. Et une fois en phases finales, la fraîcheur mentale revient naturellement.

On dit toujours que les grands matchs appartiennent aux grands joueurs. Au vu de ses individualités, le Stade toulousain est-il favori ?

Vous pouvez avoir le nombre d’internationaux que vous voulez, ce que l’on s’apprête à disputer, ça reste un match de rugby. Le CO a terminé leader de la phase régulière, avec un pack très conquérant, solide sur ses bases, et une très belle ligne de trois-quarts. Nous, on ne se considère pas favori, car on a moins bien terminé la saison qu’eux. On les respecte énormément.

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