Fresia : "C'était un match piège, et nous ne sommes pas tombés dedans"

  • Florian Fresia - Toulon
    Florian Fresia - Toulon
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TOP 14 - Auteur d'une performance XXL à la pointe du pack toulonnais, Florian Fresia est revenu en conférence de presse sur la victoire de son équipe contre Castres (19-6). Si tout n'était pas parfait, Toulon s'est rassuré une semaine après sa défaite en finale de Challenge Cup contre Bristol (32-19).

Florian, une semaine après votre finale de Challenge Cup qui soldait définitivement la saison 2019/20, peut-on considérer que cette victoire contre Castres (19-6), lançait véritablement votre "nouvelle" saison ?

C'est clair qu'il fallait switcher suite au match de la semaine passée (N.D.L.R. défaite 32-19 contre Bristol). Perdre une finale est toujours compliqué, d'autant qu'habituellement après ce genre de revers, tu as quatre semaines de vacances, alors que là notre saison ne fait que démarrer... En ce sens, il était très important pour nous d'aller chercher cette victoire contre Castres, pour passer à autre chose, et vraiment oublier la finale.

En début de rencontre on a senti le groupe un peu emprunté. Était-ce le cas ?

Je ne sais pas, c'était compliqué, nous avons eu un peu de mal à rentrer dans le match... Nous savions que les Castres, par rapport à la semaine dernière (N.D.L.R. défaite 62-3 contre La Rochelle) allaient jouer de partout, mettre beaucoup de rythme et d'intensité, et c'est ce qu'ils ont fait. Le plus important pour nous était d'assurer la victoire, et de faire une prestation consistante.

D'autant que ce match avait tout du piège à éviter...

Nous sortions d'une finale perdue, nous étions à plat et de leurs côtés, les Castrais venaient d'en prendre 60, étaient remontés... Au regard du contexte, c'était un match piège, et nous ne sommes pas tombés dedans. C'était compliqué, mais nous nous en sommes sortis.

Par moment vous avez pris des décisions qui pouvaient paraître surprenantes, comme lors de la supériorité numérique du CO, où sur une pénalité vous choisissez la mêlée, pour finalement prendre les trois points sur la faute suivante. Comment l'expliquez-vous ?

Moi je ne suis pas capitaine, je ne prends pas les décisions, et quand on me demande de faire une mêlée, je m'exécute (rires). Mais nous sommes une équipe jeune, et il faut qu'on apprenne de ces erreurs. Par la suite, ça s'améliorera.

En fin de match, comme contre Llanelli ou Montpellier, vous avez défendu votre ligne d'en-but pendant de longues minutes sans craquer. Est-ce le principal point de satisfaction ?

C'est un peu la caractéristique de notre groupe : s'accrocher et être capables de défendre pendant 10 minutes à 5 mètres de notre ligne sans encaisser d'essai. Ça fait plusieurs week-ends qu'on y parvient, c'est positif. Maintenant il faudrait qu'on parvienne à ne plus se retrouver dans ces positions dangereuses. Car ce sont des moments qui peuvent faire basculer les matchs. Et tous les week-ends on se met dans ce genre de situation, donc nous devons franchir un cap pour ne plus s'exposer de la sorte.

Avec les départs des internationaux, l'équipe était rajeunie, avec notamment la première de Matthias Halagahu...

Ça fait plaisir de voir qu'on découvre de nouveaux jeunes au RCT (sourire). Matthias disputait sa première, nous sommes contents pour lui. C'est un bon jeune, il a un super état d'esprit, ça fait six mois qu'il s'entraîne avec nous et même s'il n'avait pas joué depuis le début de saison, il a répondu présent quand il a eu cette opportunité. C'est agréable de voir des jeunes qui en veulent, et je lui souhaite de la réussite pour la suite de sa carrière.

Vous demeurez un jeune joueur (28 ans), mais qu'est-ce que ça vous fait de jouer avec un 2001 à vos côtés ?

Je commence à voir la fin... pourtant ce n'est que le début (rires). Quand j'étais à leur place, il y avait des joueurs très âgés à Toulon, des mecs de 35 ans... Et désormais ça tourne, et je fais partie des plus vieux, donc c'est plaisant : c'est la continuité des choses, c'est éternel.

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