Rétro 2019 : Stade français, l'année noire

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TOP 14 - Tous les jours, Rugbyrama vous propose de dresser un bilan de l'année 2019 pour chacun des quatorze clubs du championnat. Aujourd'hui, place au Stade français !

Le fait de l'année

C'est le départ des "historiques" (plus ou moins forcé selon les cas...) qui a clairement marqué l'année parisienne. Du côté de la Porte d'Auteuil, Djibril Camara, Sergio Parisse, Julien Dupuy, Alexandre Flanquart ou encore Jules Plisson ont donc tous été priés d'aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs. En se coupant de ses racines, le Stade français a néanmoins peu à peu perdu ses repères, terminant la saison 2018-2019 de façon chaotique, commençant la suivante dans un état bien pire encore.

Ironie de l'histoire, l'homme ayant écarté tous les "historiques", le manager Sud-Africain Heyneke Meyer, fut à son tour destitué par les joueurs en novembre, laissant les clés de l'équipe à Julien Arias et Laurent Sempere, inexpérimentés mais bel et bien décidés à sauver Paris de la relégation.

Le joueur

S'il était constant, s'il ne disparaissait pas des radars pendant une éternité après avoir traversé le terrain, Sekou Macalou serait probablement indiscutable en équipe de France depuis déjà bien longtemps. Dans le chemin de croix traversé par le Stade français, l'ancien Massicois a néanmoins surnagé, à tel point qu'il est aujourd'hui à nouveau considéré par le staff de l'équipe de France comme un international en puissance. Va-t-il enfin se montrer régulier ?

Le match

Le 5 mai 2019, le Stade français se déplace à Paris-La Défense-Arena avec une équipe de bric et de broc. Portés par la sainte trouille d'en prendre cinquante chez leurs voisins franciliens, les coéquipiers de Julien Arias dégainent là la meilleure performance de leur saison, clouant les Racingmen (27-23) au piloris devant les yeux émerveillés du docteur Wild, présent pour l'occasion.

La défaite qui fait tâche

Mi-novembre, le Stade français accueille le Racing 92 à Jean Bouin. Alors qu'ils ont sonné la mobilisation générale, les soldats roses sont sur le terrain dominés dans tous les compartiments du jeu par les Racingmen, lesquels quittent la Porte d'Auteuil sans la moindre égratignure (25-9). Cette large défaite sonnera d'ailleurs le glas de l'aventure de Heyneke Meyer dans la capitale. Lâché par Yoann Maestri, le dernier joueur qui le soutenait encore dans l'effectif, l'ancien sélectionneur des Springboks était contraint de poser sa lettre démission le lendemain. Ciao, Heyneke...

La déclaration

Hans-Peter Wild, le 9 novembre 2019 : "Heyneke Meyer a réussi avant d'atterrir ici et réussira encore. Quand il est arrivé aux Bulls de Pretoria (2002), ce club était dans la même situation que le Stade français. Là-bas, il est parti de rien, a construit un projet avant de remporter le Super Rugby. Le souci, c'est qu'au Stade français il n'était pas entouré jusque-là de professionnels. Nous les avons désormais trouvés. […] Moi, j'ai un projet à long terme. Je ne vais pas virer un coach tous les deux ans, comme ça se fait généralement en Top 14."

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