Jedrasiak : "Même s’il ne reste que 0,1 % de chances..."

Rugbyrama : Quel sentiment vous anime, après ce nouveau revers à l’extérieur encore une fois marqué par l’indiscipline ?

Paul Jedrasiak : Je ne sais pas si on peut dire que nous avons perdu le match tout seuls, mais il y a certainement eu beaucoup trop d’erreurs et d’indiscipline de notre part. On récolte trois cartons jaunes, on évolue plus de vingt minutes à quatorze, presque une dizaine à treize contre quinze… Et pourtant, j’ai l’impression que nous avons fait la totalité du jeu sur le match. C’est nous qui avons mis du rythme, tenu le ballon face à cette grosse défense.

Les deux essais concédés d’entrée de jeu en contre vous ont à ce titre fait beaucoup de mal...

P.J. : On prend ces deux essais casquette en début de match, plusieurs cartons jaunes, dont un pour moi qui coûte en plus un essai de pénalité. Je trouve d’ailleurs la décision sévère, une imple pénalité aurait suffi à mon sens. Mais quoi qu’il en soit, quand on les accumule, toutes ces petites erreurs font que nous ne pouvons pas remporter un match de Top 14. C’est encore une défaite qui fait mal.

Avez-vous ressenti de l’abattement au sein du vestiaire ?

P.J. : Même s’il ne reste qu’un pour cent de chances, ou même 0,5 %, ou 0,1 %, nous essaierons d’allr chercher cette qualification. Cela fait deux semaines que l’on s’entraîne bien, le groupe croit en ce qu’il fait. Cela doit payer. Il faut juste avoir confiance en notre jeu et faire preuve de caractère. Travailler dur, et la fermer en attendant des jours meilleurs.

Avec seulement neuf journées à disputer et 15 points de retard sur la sixième place, potentiellement 16 en attendant le résultat de Castres, l’ASMCA doit-elle tout miser sur la Coupe d’Europe ?

P.J. : On est des compétiteurs, l’objectif de la qualification en Top 14 doit toujours être présent. L’échéance du quart de finale européen existe, mais pour l’heure, le plus important reste de bien préparer la réception d’Oyonnax. On ne lâchera rien et c’est dans ces moments que nous avons besoin de tout le monde. Au niveau de notre effectif mais aussi de notre entourage, de nos familles, de nos supporters.