Batlle : "Ce match n’est pas un aboutissement, seulement une étape"

Rugbyrama : Quel est le sentiment qui prédomine après ce succès ?

Armand Batlle : Évidemment on est très heureux de cette victoire, on ne partait pas favori face à cette équipe du Stade toulousain. On a réalisé un gros match, on a mis beaucoup d’engagements. On avait déjà gagné ici dans la phase régulière, donc on savait qu’on était capable de les faire déjouer sur 80 minutes. Au final, c’est ce qu’on a réussi à faire et on en est très fier.

On vous a vu très solidaire tout au long de la rencontre, encore plus lors de l’exclusion de Jody Jenneker, on peut dire que c’est le collectif qui l’a emporté ce soir ?

A.B. : Comme aime le dire Christophe Urios et sont staff, cet après-midi, le Castres Olympique s’est retrouvé sur le collectif sacré. Aujourd’hui, on était 23 à jouer ce match, mais cette victoire, c’est la victoire de tout un groupe, pas seulement de ceux qui ont joué cet après-midi. On est en demi-finale, c’est un bel accomplissement, on n’a pas envie de s’arrêter là.

Comme vous le dîtes, vous êtes en demi-finale, après 2013 et 2014, l’histoire peut se répéter.

A.B. : Oui, après une élimination l’année dernière en barrage on retrouve les demies. C’est un bon gage de régularité. Avant le début du match, le président nous a dit qu’il ne voulait pas que ce match soit un aboutissement, seulement une étape. On va savourer cette victoire ce soir, parce que ce n’est pas tous les jours qu’on est demi-finaliste du Championnat de France. Cependant, il va vite falloir se remettre au travail parce qu’on va jouer les vice-champions d’Europe.

Justement, comment imaginez-vous cette rencontre face au Racing ?

A.B. : C’est une équipe qu’on a du mal à manœuvrer cette saison. On l’a seulement battu en Coupe d’Europe d’un point à l’arracher, donc on ne part pas au favori encore pour cette confrontation. Ce sera un match différent, dans un contexte tout autre, mais on aura le temps d’y penser d’ici là. Pour l’instant, on va savourer, on repartira au travail lundi.

Par Clément Gay.