Goosen - Steyn, comme un air de ressemblance

  • Goosen - Steyn
    Goosen - Steyn
  • Francois Steyn (Montpellier) - octobre 2016
    Francois Steyn (Montpellier) - octobre 2016
  • Johan Goosen (Racing) à Bayonne - octobre 2016
    Johan Goosen (Racing) à Bayonne - octobre 2016
  • François Steyn (Montpellier) - octobre 2016
    François Steyn (Montpellier) - octobre 2016
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Samedi à Colombes, le Racing 92 reçoit Montpellier pour un beau duel entre deux demi-finalistes du dernier championnat. L'occasion pour le récent meilleur joueur de Top 14 Johan Goosen de croiser la route de François Steyn, avec lequel il semble partager le même destin.

Le parallèle est beaucoup trop tentant pour ne pas être effectué. Il y a sept ans maintenant, le Racing accueillait dans ses rangs un jeune arrière international sud-africain de 22 ans du nom de François Steyn. Grand (1,91 m), costaud (101 kg), le barbu au casque d'or s'est immédiatement révélé comme une attraction de notre championnat par ses aptitudes physiques, sa grande polyvalence et surtout son incroyable coup de pied de titan.

Cela vous rappelle quelque chose ? Johan Goosen, Springbok lui aussi, également arrière pouvant aussi évoluer à l'ouverture, avait 22 ans lorsqu'il a débarqué dans les Hauts-de-Seine en 2014. Et il n'a pas mis très longtemps lui non plus à faire admirer sa frappe très longue distance. Il est aujourd'hui une star, lui qui a été élu meilleur joueur du Top 14 par ses pairs à la dernière Nuit du Rugby.

Des canonniers capables de marquer à plus de 50 mètres

Samedi, Goosen (24 ans) et Steyn (29 ans) seront adversaires. En l'absence de Brice Dulin, c'est à l'arrière, comme en sélection, que le Racingman va évoluer. Puisque Dan Carter et Maxime Machenaud ne seront pas non plus de la partie, il se partagera avec James Hart la responsabilité du but. En cas de partie serrée, son rôle, tout comme celui de Steyn, sera prépondérant pour convertir les pénalités situées à 50 mètres et plus des perches.

Francois Steyn (Montpellier) - octobre 2016
Francois Steyn (Montpellier) - octobre 2016

En juin dernier, c'est grâce à deux comme celles-ci que le Racing avait basculé en tête lors de sa finale épique contre le RCT (21-29). Côté héraultais, plus récemment, c'est un tir au but lointain de Steyn qui a sorti le MHR d'un bien vilain traquenard samedi dernier, poussant le jeune Rochelais Charles Boudoire à la faute pour une victoire in-extremis (12-11).

2 supers polyvalents

Pour les staffs francilien et montpelliérain, disposer de Goosen et Steyn est un luxe, car ils sont capables de couvrir trois postes : Bien sûr que ce sont des joueurs très importants dans un groupe de part leur polyvalence, assure le coentraîneur du Racing Laurent Travers. On s'aperçoit que François peut être très performant en 10, 12 ou 15 et chez nous, c'est la même chose avec "Goos" en 10, 13 ou 15. C'est précieux dans un effectif.

Johan Goosen (Racing) à Bayonne - octobre 2016
Johan Goosen (Racing) à Bayonne - octobre 2016

Grâce à eux, titulaires ou non, le duo Travers - Labit d'un côté et Jake White de l'autre peuvent aussi se permettre des ajustements tactiques au fil de la rencontre, selon le scenario et l'état de fatigue des autres trois-quarts, sans mettre en péril l'équilibre de leur équipe.

La vitesse pour Goosen, la puissance pour Steyn

Semblables sur plusieurs points, les deux Sud-Africains n'en sont pas pour autant identiques. Leur profil de joueur diffère dans leur approche du duel. Les gabarits ne mentent pas nous disait cette semaine le demi de mêlée du Racing, James Hart. Aussi, Steyn, qui porte dignement son quintal, est plus dans le défi physique et l'attaque frontale tandis que Goosen privilégie l'évitement et l'explosivité.

François Steyn (Montpellier) - octobre 2016
François Steyn (Montpellier) - octobre 2016

Et pour cause. Un peu moins imposant que son aîné (1,84 m, 89 kg), il est doté d'une rapidité hors du commun, la deuxième pointe de vitesse du club francilien derrière la fusée Juan Imhoff selon son coéquipier Camille Chat. Si Steyn veut marquer son adversaire et l'user, "Bip-Bip" comme le surnomment les Racingmen, se régale plutôt à les déposer. Ce qui en fait aussi un attaquant un peu plus imprévisible que son illustre compatriote.

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