Face à la crise, la méthode Coué est appliquée à Oyonnax

  • L'équipe d'Oyonnax à l'entraînement - Novembre 2015
    L'équipe d'Oyonnax à l'entraînement - Novembre 2015
  • Antoine Guillamon, le pilier droit d'Oyonnax - 2015
    Antoine Guillamon, le pilier droit d'Oyonnax - 2015
  • Guillaume Boussès (Oyonnax) face à Toulouse - Août 2015
    Guillaume Boussès (Oyonnax) face à Toulouse - Août 2015
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TOP 14 - Dernier du Top 14, Oyonnax aborde un déplacement à Toulouse avec des doutes mais une envie certaine. L’équipe est à la recherche de points et de certitudes, et veut positiver tout en se réfugiant dans le travail, en l’attente de jours meilleurs…

On fait 15 000 en-avant ! Vous faites de la merde ! Vous voulez que l’on passe la saison à se faire chier ! C’est ce que l’on appelle un coup de (communication) sang réussi de la part du nouvel entraineur de l’USO, Johann Authier. Il date de mardi à l’entrainement, quelques instants avant que sa nomination à la tête de l’équipe professionnelle ne soit officialisée par le club. L’ancien demi de mêlée venait de réunir ses joueurs en cercle, à quelques mètres seulement des supporters présents au bord du terrain et de la presse, pour un coup de gueule aussi fort que maitrisé, pour insuffler un nouveau souffle.

Une réorganisation qui a donné plus de clarté

Si le changement estival de staff ne justifie pas tous les maux de l’USO, des habitudes ont été cassées sans l’effet bénéfique escompté. Entraineurs et joueurs n’ont pas trouvé l’osmose toutefois, il apparaît évident que la nouvelle méthode semble davantage plaire au groupe. Tout a été simplifié. Maintenant, on sait exactement quel est le rôle de chacun. Si tu es pilier, voilà ce que tu dois faire sur trois temps de jeu et ainsi de suite… Dans nos déplacements, ça simplifie, explique Antoine Guillamon. On a essayé de fédérer encore plus le groupe autour de la région, de la ville d’Oyonnax et des supporters, insiste le pilier. Le discours sur les valeurs n’avait pourtant jamais cessé mais de nombreux supporters voyaient d’un mauvais œil le fait que le manager vivait sur Lyon et doutaient alors de sa sincérité. Mais on ne peut pas imputer tous les problèmes à un seul homme...

Antoine Guillamon, le pilier droit d'Oyonnax - 2015
Antoine Guillamon, le pilier droit d'Oyonnax - 2015

Un seul homme, pourtant, décide souvent de la méthode et Guillaume Boussès évoque une manière un peu différente mais ça ne veut pas dire qu’une ou l’autre situation était la meilleure pour pouvoir diriger. Chose est sûre, maintenant on a une ligne droite et on a comme objectif de sauver le club. Il faut que l’on progresse et que l’on retrouve toute cette envie qui faisait qu’Oyonnax était plaisant à voir jouer et à l’extérieur que l’on arrive à afficher un peu plus nos couleurs, ajoute le trois-quarts centre. S’il ne s’agit que d’une réorganisation, on peut quand même parler de nouveau départ. Il faut que l’on retrouve des marques, que l’on retrouve cet état d’esprit qui faisait l’âme de ce club et que l’on se retrouve avec tout le monde de l’ovalie au sein d’Oyonnax, ajoute Guillaume Boussès.

Guillamon: "On a tellement fait de la merde contre Brive que l’on ne peut pas faire plus pourri !"

Quand on tombe par terre, comme face à Brive à Mathon le week-end dernier, on ne peut pas aller plus bas, dit Guillaume Boussès. Cette lourde défaite (9-34) a eu pour conséquence de reléguer l’USO à la dernière place du Top 14 (comme l’an dernier à pareille époque). Malheureusement, il n’y a pas eu la solution magique que tout le monde espérait contre Brive, regrette le trois-quarts centre mais Antoine Guillamon reconnaît que le groupe n’a peut être pas bien supporté la pression. Je pense que l’on avait un peu peur, on avait la pression et on se disait que si on perdait, ça allait vraiment être compliqué… Le pire est arrivé. On ne peut pas aller plus bas. On a tellement fait de la merde (sic) contre Brive que l’on ne peut pas faire plus pourri ! On ne peut faire mieux faire ! À nous de mettre le bleu de chauffe, rajoute le pilier qui promet une réaction.

Guillaume Boussès (Oyonnax) face à Toulouse - Août 2015
Guillaume Boussès (Oyonnax) face à Toulouse - Août 2015

C’est à Toulouse, samedi, que les Oyomen vont tenter de redevenir des Oyomen. A Ernest-Wallon, justement, ils avaient laissé entrevoir de belles choses malgré une défaite (24-18) en Champions Cup il y a quinze jours, où les Toulousains les avaient un peu pris de haut. Il faut se relever et regarder les points positifs des deux dernières semaines. Certes il y a beaucoup de choses à corriger mais en essayant de mélanger ce que l’on essaye de corriger et les bonnes choses, on espère que la salade sera meilleure, explique Guillaume Boussès. Mais la manière, l’USO n’en a que faire. C’est con, mais on va prendre les matchs les uns après les autres. Si on fait des 9-6, je signe ! S’il n’y a pas de spectacle, je n’en ai rien à foutre (sic), reconnaît Antoine Guillamon. Oyonnax n’a besoin que de points !

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