Rapant: "Pas l’impression d’avoir été quatre mois en dehors des terrains"

  • Lukas Rapant, le pilier tchèque d'Oyonnax
    Lukas Rapant, le pilier tchèque d'Oyonnax
  • Les Oyonnaxiens lors d'un travail de mêlée
    Les Oyonnaxiens lors d'un travail de mêlée
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Victime d’une désinsertion d’un mollet lors d’un match avec les Espoirs, fin août, Lukas Rapant a retrouvé les terrains à l’occasion de la Challenge Cup. Le pilier tchèque devrait disputer ce week-end son premier match de la saison en Top 14 avec énormément d’envie, celle de monter qu’il a sa place dans cette équipe de l’USO.

Comment s’est passée cette reprise en Coupe d’Europe ?

Lukas RAPANT: Cela s’est bien passé. Je trouve que la seconde période à Brive, quand je suis rentré, on n’a pas touché beaucoup de ballons et que l’on a passé beaucoup de temps en défense mais on a réussi à garder la tête, à rester devant Brive, et à gagner. Puis le deuxième match, c’était mon premier comme titulaire depuis la saison dernière donc j’ai pris beaucoup de plaisir, cela m’a fait du bien. Au début, c’était un peu dur mais après ça a été.

Comment sont les sensations ? Il faut reprendre les repères ?

L.R.: Je me sens bien. Ici, cela se passe toujours bien. Les mecs qui reviennent dans le groupe après une blessure, ou les jeunes, on essaye toujours de s’aider entre nous. On joue avec beaucoup de solidarité donc je trouve que cela s’est bien passé. Je n’ai pas l’impression d’avoir été quatre mois en dehors des terrains.

Quatre mois qui ont du être durs à vivre...

L.R.: Oui, c’est toujours compliqué une blessure comme ça... Surtout quand on n’est jamais blessé, je touche du bois (rires) ! Encore plus en début de saison dans les moments importants où l’équipe se construit. C’est dur !

On arrive quand même à participer, à s’intégrer, à travailler avec le groupe dans ces moments là ?

L.R.: Oui, on essaye de toujours rester un petit peu dedans, de suivre les nouvelles touches, les annonces, regarder un peu comment cela se passe à l’entraînement. Mais, après, quand on est blessé comme ça, on ne peut pas faire plus. On bosse en salle de musculation, du travail physique différent de celui que l’on fait normalement, quand on a n’a pas de blessure.

Comment jugez-vous le niveau de la mêlée depuis le début de saison ?

L.R.: Je trouve quand même que l’on n’est pas trop mal mais il faut que l’on reste un petit plus constant, que l’on puisse mieux relancer le jeu et faire travailler aussi les trois-quarts.

Les Oyonnaxiens lors d'un travail de mêlée
Les Oyonnaxiens lors d'un travail de mêlée
A Brive, on va rencontrer une équipe complètement différente que celle que l’on a joué sur les deux derniers matchs

En vue de ce troisième match face à Brive, y'a-t-il un avantage psychologique de les avoir battu deux fois en Challenge Cup ?

L.R.: Non, je ne pense pas. Souvent les matches européens sont complètement différents de ceux de Top 14. A Brive, on va rencontrer une équipe complètement différente que celle que l’on a joué sur les deux derniers matchs. Je pense qu’ils vont se préparer comme il faut, comme nous, au maximum. Je pense que ça va être un match dur, dur, dur !

Et très important ! L’objectif, c’est de faire un coup ?

L.R.: On verra... Chez nous, on ne dit pas : "Le saut avant de sauter" !

L’actualité, c’est aussi l’arrivée d’Olivier Azam la saison prochaine, le connaissez-vous ?

L.R.: Quand il était encore joueur, j’étais jeune. Il a joué à Clermont comme talonneur et après il a été longtemps à Gloucester. Je pense que c’est déjà important pour l’USO que l’on ait trouvé un nouvel entraineur. On verra. Je pense qu’il va nous amener quelque chose de différent comme il a de l’expérience en Angleterre et dans le rugby français. Je pense que ce sera un travail intéressant.

Il se dit aussi qu’il a un profil qui ressemble à celui de Christophe Urios ?

L.R.: Ils sont tous les deux d’anciens talonneurs... Mais on verra avec qui il va venir. Je ne sais pas s’il va tout changer ou essayer de garder de la continuité et faire de petits changements. Ce sera à lui de voir.

Comment le vestiaire a-t-il réagi ? Cela a-t-il soulagé le groupe ?

L.R.: Soulagé ? Je pense que l’on est des professionnels et même si cela avait été annoncé dans un mois ou plus tard, pour nous cela ne change pas grand chose. On est au milieu de la saison, ce n’est pas quelque chose qui va nous perturber. On a nos objectifs à suivre, comme Olivier Azam ! Il a signé à Oyonnax mais d’abord, c’est le Top 14 avec Lyon. Pour nous, c’est pareil.

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