Brett: "Quand je suis en confiance, je suis bon"

  • Stephen Brett au milieu de ses coéquipiers - novembre 2014
    Stephen Brett au milieu de ses coéquipiers - novembre 2014
  • Stephen Brett, l'ouvreur de Lyon
    Stephen Brett, l'ouvreur de Lyon
Publié le Mis à jour
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Bien dans ses crampons depuis le début de la saison, l’ouvreur Stephen Brett aura l’occasion ce samedi de prouver sur le terrain de Bayonne, là où tout avait mal débuté pour lui en France, qu’il est un bon joueur. À 29 ans, le Néo-Zélandais, marié à une Française et bientôt papa, a tout de l’homme comblé. Ça se voit sur le terrain et ça s’entend en dehors.

Comment vous sentez-vous à Lyon ?

Stephen BRETT: Très bien. Lyon est une ville impressionnante, avec beaucoup de choses à faire. Avec l’équipe, nous obtenons les résultats que nous voulons, même si beaucoup de choses sont encore à améliorer. J’ai dû m’adapter au système de jeu lyonnais, à mes coéquipiers et aux entraîneurs mais j’y suis arrivé. Le match contre Grenoble a été l’un des tournants pour moi. Quand je suis en confiance, je suis bon.

Vous êtes l’ouvreur n°1 du Lou, devant Lachie Munro. Comment vivez-vous cette concurrence ?

S.B.: Être le numéro 1 en ce moment est une bonne chose pour moi. Je joue beaucoup et c’est bien pour ma confiance. Avec Lachie, nous avons une bonne relation sur le terrain et en dehors et nous nous soutenons. De toute façon, il y a toujours de la concurrence dans une équipe. Et plus la concurrence est élevée, plus vous avez des chances de progresser.

Comment abordez-vous ce match contre l’Aviron bayonnais ?

S.B.: Pour moi et Julien (Puricelli, NDLR), c’est un match très important contre notre ancien club. Si on gagne là-bas, ce sera très bien pour la suite du championnat. Je suis plutôt confiant. L’entraînement de jeudi matin s’est bien passé. Nous avons fait seulement une ou deux petites fautes.

Qu’est-ce que vous gardez de votre passage à Bayonne ?

S.B.: C’était très compliqué. L’entraîneur, Christophe Deylaud, ne parlait pas anglais et moi, je ne parlais pas du tout français. Cette année, avec les coaches qui parlent anglais et français, c’est nickel pour moi. Les joueurs anglophones de l’effectif du Lou m’ont aussi beaucoup aidé.

Et en dehors du terrain ?

S.B.: Je retiens le béret basque et les fêtes de Bayonne (sourires). J’ai aussi aimé la plage, le surf. Même si je ne pratique pas trop. À Lyon, il n’y a pas la mer mais je suis bien quand même. Il y a le lac de Miribel, pas très loin de la ville…

Stephen Brett, l'ouvreur de Lyon
Stephen Brett, l'ouvreur de Lyon
L’ambiance dans le stade de Bayonne est énorme

Quelle est la différence entre le rugby néo-zélandais et le Top 14 ?

S.B.: Le rugby français s’appuie beaucoup sur les avants, le physique. En Nouvelle-Zélande, on joue davantage au large, on joue plus rapidement aussi, il y a plus de vitesse dans les rucks. Les mentalités sont différentes aussi. Chez moi, il n’y a pas de match à domicile et de match à l’extérieur, dans les têtes. Nous jouons tous les matchs pour les gagner.

Vous connaissez bien Bayonne. Que craignez-vous de ce match ?

S.B.: L’ambiance est énorme dans ce stade. Ça risque d’être difficile pour nous si le public pousse derrière son équipe. Si on arrive à faire abstraction, ce sera plus facile. Pour moi, ce sera un match spécial, comme à chaque fois que tu joues contre une ancienne équipe. J’ai déjà connu ça, en Nouvelle-Zélande.

Avez-vous gardé des contacts là-bas ?

S.B.: Oui, je vais aller manger avec mon ami Dwayne Haare (le 3e ligne est actuellement blessé au biceps, NDLR).

Est-ce que vous sentez le Lou capable d’enfin gagner à l’extérieur ?

S.B.: Oui. C’est quelque chose que nous n’avons pas encore fait mais nous avons engrangé de la confiance sur les derniers matchs. Nous sommes prêts.

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