Un jour, cinq images: Aux larmes, etc.
Larmes de joie, de détresse, de frustration et même crise de larmes... Le grand stade de Lille a pleuré ce week-end. Les images marquantes des demi-finales.
Montpellier assommé
Qualifié directement pour la demi-finale sans passer par les barrages, favori sur le papier, deuxième à l'issue de la phase régulière après plusieurs semaines en position de leader... Montpellier avait toutes les raisons d'y croire, mais le MHR a pris un coup sur la tête. A l'image de Pierre Berard, les Héraultais ne s'attendaient pas à pareille déconvenue samedi face à Castres. D'autant plus que Fabien Galthié et ses hommes ont de quoi nourrir des regrets après cette décision incompréhensible à six minutes de la fin du match et qui aurait pu tout faire basculer...
Lamerat à bout de nerfs
L'ambiance était asphyxiante. A égalité à la fin du temps règlementaire (19-19), Montpellier et Castres ont été contraints de jouer deux fois dix minutes de prolongation. Alors, Lille a dû retenir son souffle non pas 80 mais 100 minutes pour savoir qui affronterait Toulon en finale du Top 14. Sous pression, Rémi Lamerat n'a pu retenir ses larmes, tant le suspense était insoutenable et l'air irrespirable. Sorti à la 87e minute après avoir failli marquer l'essai de la victoire, le centre du CO attendait l'issue du match dans les bras de son coéquipier William Whetton, avant de pouvoir exulter et lâcher prise, enfin ! La crise de nerfs laissait place à la crise de larmes.
Le Racing dans son jardin
Vendredi, le Racing Métro était un peu chez lui. A peine plus de 200 kilomètres séparent Colombes de la pelouse liloise sur laquelle se jouait la première demi-finale du Top 14. Dérisoire face au millier de kilomètres qu'ont dû parcourir les supporters du RCT pour soutenir leur équipe. D'autant plus que le club d'Ile de France avait mis en place gratuitement un bus de supporters. Mais la vague ciel et blanc n'y a rien fait, le Racing s'est heurté à un mur rouge et noir. Les drapeaux franciliens n'ont fêté que deux pénalités signées Jonathan Sexton, trop peu pour espérer l'emporter.
291 kilos de bonheur
David Smith n'a rien vu venir. Lancé vers son ailier, Mathieu Bastareaud l'a plaqué au sol. Pour le coup, rien à voir avec les fameuses charges du trois-quarts centre international, il s'agit bien là d'un élan de bonheur difficile à contenir, que Delon Armitage a rejoint avec un plaisir non dissimulé. Entre rires et larmes, tous trois semblent hilares. Il faut dire qu'il y a de quoi. Au terme de quatre-vingts minutes de combat engagé duquel aucun ne s'est échappé, Toulon a décroché son ticket pour la finale du Top 14 qu'il disputera pour la troisième année consécutive.
Kockott surveille de près Tulou
Particulièrement dangereux quand il décide d'aller défier le rideau défensif adverse, le troisième ligne de Montpellier, Alex Tulou, se frotte ici au Sud-Africain Rory Kockott, pas réputé pour se laisser impressionner en défense. A l'image du demi de mêlée, les Castrais ont parfaitement réussi à empêcher le jeu de trois-quarts montpelliérain de se mettre en place comme à l'accoutumé. Et au bout des prolongations, les Tarnais ont éliminé pour la troisième fois en quatre confrontations les Héraultais en phases finales. Vous avez dit "bête noire" ?
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