Le Racing veut fêter dignement ses 130 ans

Par Rugbyrama
  • Pierre Berbizier - Racing - 2012
    Pierre Berbizier - Racing - 2012
Publié le Mis à jour
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Le Racing-Metro reçoit samedi son voisin parisien du Stade Français pour ce qui s'annonce comme un véritable huitième de finale. Si le club francilien l'emporte, il sera qualifié et pourra fêter tranquillement ses 130 ans. Dans le cas contraire, la saison pourrait tourner au fiasco.

Deux points. C'est l'écart infime entre le Racing (6e, 59 points) et le Stade Français (7e, 57 points). Cette proximité entre les deux clubs parisiens au classement ne fait qu'amplifier ce qui était déjà un événement. Le Racing-Metro fête ses 130 ans en investissant le Stade de France. "On a voulu en faire un événement, livre Pierre Berbizier. Ce le sera encore plus avec l'enjeu." Le manager du RM92 se prépare à un rude combat. En perdant à Biarritz (13-22) lors de la dernière journée, les "Ciel et Blanc" sont dans le viseur du Stade français, qui a recollé grâce à son succès face à Perpignan (35-31). L'ancien sélectionneur du XV de France ne montre aucun signe extérieur de nervosité avant le choc: "On est dans une nouvelle dynamique. On fonctionne sur des cycles de trois ou quatre matchs en se donnant des objectifs pour faire évoluer l'équipe." Celui fixé samedi est une évidence: s'imposer, mettre le Stade Français à au moins 5 points et s'assurer une place de barragiste afin de revoir le printemps en juin.

"Plus de continuité dans l'engagement"

Les hommes de Michael Cheika ne seront pas une proie facile. Malgré leur défaite vendredi en Challenge européen à Mayol, ils reviennent de Toulon avec des certitudes en ayant fait souffler quelques cadres. Seul un drop de Wilkinson les a empêchés de filer en finale à Twickenham. Berbizier jure que le Racing est confiant : "Il y a une remise en question à chaque match. Le contenu était intéressant sur les derniers matchs. J'espère qu'on va continuer sur cette lancée en ayant plus de continuité dans l'engagement." La mise au vert à Enghien-les-Bains (Val d'Oise) laisse pourtant planer le doute d'un dispositif spécial avant LE match de cette fin de saison pour les Racingmen. "Nous avions procédé de la même façon en allant à Toulon, rappelle Berbizier. En fin de saison, nous avons besoin de petites évolutions pour se préparer."

Le club aux cinq titres de champion de France (le dernier en 1990) sait qu'il doit passer le cap du derby pour rêver revenir au Stade de France le 9 juin prochain. Après un barrage cruellement perdu à Clermont en 2010 et une défaite surprise face à Montpellier l'année dernière en demi-finale, le Racing peut jeter les bases samedi d'un nouveau cycle "de trois ou quatre matchs" des plus enivrants...

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