Capo Ortega : "Un problème d'entames"

Par Rugbyrama
  • Castres 2010-2011 Capo Ortega Top 14
    Castres 2010-2011 Capo Ortega Top 14
Publié le
Partager :

Avant la réception de Montpellier, le deuxième ligne de Castres Rodrigo Capo Ortega, est revenu sur la défaite sur la pelouse du Racing-Metro et sur l'incapacité de son équipe à gagner à l'extérieur. Pourtant, il jure qu'une défaite à domicile ne serait pas catrastrophique pour les Tarnais.

Depuis votre retour à la compétition contre Northampton, vous restez sur deux matchs sur le banc des remplaçants. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?

Rodrigo CAPO-ORTEGA : Je me suis blessé à Toulon (fracture des apophyses lombaires, NDLR), ce qui m'a valu deux mois hors des terrains. Je vis toujours très mal ces périodes, cela a été très dur pour moi. Et lorsque je suis revenu, j'ai eu un petit pépin au mollet qui m'a retardé... Mais aujourd'hui, je me sens bien. Je commence à effectuer de bonnes entrées lors des quelques minutes qui me sont accordées. Je me sens prêt et n'aspire plus qu'à une chose, revenir dans le XV titulaire.

Comment expliquez-vous le manque de réussite du Castres olympique à l'extérieur ?

R.C.-O. : À l'extérieur, le Castres olympique vient toujours pour gagner, quel que soit l'adversaire. Le problème, à mon sens, c'est que nous n'arrivons pas à reproduire hors de nos bases les entames de match que nous pouvons effectuer à Pierre-Antoine. Lorsque nous n'évoluons pas chez nous, nous avons tendance à nous endormir et à nous montrer passifs au moment du coup d'envoi. Et même si nous parvenons régulièrement à revenir dans les matchs, ces moments d'absence nous sont préjudiciables.

Il y a également ces cinq cartons jaunes récoltés lors de vos sept derniers matchs, dont quatre lors de vos quatre derniers déplacements...

R.C.-O. : Je veux bien parler des cartons jaunes. Mais je préférerais en discuter directement avec les arbitres qui nous les administrent puisque souvent, ils sont les seuls à voir les fautes pour lesquelles ils nous les donnent... Par exemple, lors de nos deux déplacements en championnat, à Bayonne et au Racing-Metro, les deux ne sont pas justifiés à mes yeux. Et pourtant ils nous ont coûté très cher.

Quoi qu'il en soit, cette stérilité en déplacement ne vous confère-t-elle pas un surplus de pression sur les matchs qu'il vous reste à disputer à domicile ?

R.C.-O. : Pour nous, quoi qu'il arrive, la saison ne se terminera pas demain mais le 7 mai à Perpignan. Après la réception de Montpellier ce samedi, il restera sept matchs à disputer, soit potentiellement 35 points à prendre. Nous allons nous préparer de la meilleure des façons pour battre Montpellier. Mais si elle devait arriver, une défaite ne serait pas catastrophique. Il s'agirait simplement de se rattraper à l'extérieur...

On voit pourtant mal comment une défaite contre Montpellier ne pourrait pas avoir de conséquences irrémédiables, au vu de votre incapacité à gagner loin de Pierre-Antoine...

R.C.-O. : Je ne partage pas ce point de vue. En neuf déplacements cette saison, nous n'avons pas gagné, mais rapporté huit points. Cela signifie que nous perdons à chaque fois de très peu, et donc qu'il ne nous manque pas grand chose, juste un petit déclic... D'ailleurs, je précise que nous ne nous sommes pas encore rendus chez trois des quatre équipes à la lutte pour le maintien, et qu'il nous reste donc des opportunités de prendre des points à l'extérieur. Mais avant de penser à cela, bien sûr, le mieux serait de rester invaincus à la maison...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?