"L'absence de Yachvili, pas une excuse"

Vous avez repris l'entraînement avec le Biarritz Olympique le 27 juin, avec l'arrivée d'un nouveau staff. Comment vous sentez-vous?

Julien PEYRELONGUE. Ca va très bien. Nous avons beaucoup travaillé, il y a eu pas mal de rugby. Nous sommes dans la continuité du travail effectué depuis deux saisons. Tout le monde a envie de rejouer. Les arrivées de Serge Mihlas et de Patrice Lagisquet ont été très positives. Ils s'occupent bien de nous.

Qu'attendez-vous de l'opposition contre Agen ce vendredi ?

J.P. J'espère que ce match va lancer notre saison. Ca va être un match difficile, les Agenais sont dans une bonne dynamique, ils viennent de battre Perpignan. Nous allons mettre en place ce qu'on a fait à l'entraînement depuis plusieurs semaines. On ne va pas jouer juste pour jouer. Si l'on avance pas, ce n'est pas la peine d'envoyer du jeu. Nous allons nous appliquer, parce que personne n'a envie de mettre en l'air un mois de travail.

Vous êtes-vous déjà fixé des objectifs pour la saison à venir ?

J.P. J'espère tout simplement que nous allons faire mieux que l'an dernier. Nous avons eu une Coupe d'Europe mitigée. Nous avons été battus en quart de finale à domicile par le Stade Toulousain, c'était une déception. La fin de championnat a été un peu amère également, avec une élimination en barrages contre Clermont... Nous avons envie de relever un nouveau défi avec notre nouveau staff. Sur un plan personnel, j'ai envie de donner aux jeunes, de montrer l'exemple.

L'absence de Dimitri Yachvili sera-t-elle déterminante pour le début de saison du Biarritz Olympique ?

J.P. Il nous manquera pas mal d'internationaux. Mais j'ai en mémoire un match l'année dernière contre le Racing Metro 92, lors duquel nous nous sommes imposés sans nos joueurs partis en sélection. En ce qui concerne Dimitri, j'essaie de ne pas penser à son absence. On ne veut pas se cacher derrière cette excuse. Je veux faire confiance aux jeunes, comme Yann Lesgourgues.