Fall : "On leur a donné le match"

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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L'arrière international du Racing-Metro Benjamin Fall montrait une très grosse déception après la demi-finale perdue face à Montpellier samedi. Il a l'impression que son équipe a offert sur un plateau le succès aux Héraultais alors qu'elle avait fait l'effort de remonter un handicap de 17 points.

Quel est votre sentiment profond sur cette rencontre ?

B.F: C'est un mélange de frustration et de déception parce que il y avait moyen de passer. On a donné trop de points sur des petits trucs très bêtes. J'ai l'impression qu'on s'est enterré tout seul. Le deuxième essai, c'est un gag. Un vrai cadeau. A ce moment du match, juste en début de seconde période, ça nous assomme. On s'est tout de même réveillé quand on a eu le feu aux fesses. Mais, en première mi-temps, on a un peu trop filmé le match. Au final, c'est dur de remonter autant de points de retard.

Pourtant, vous avez quand même réussi à remonter 17 points de retard. Que se passe-t-il alors en fin de match ?

B.F: (Il souffle longuement) C'est dur de répondre à cette question. On savait pourtant qu'il fallait rester vigilant. Un fois encore, ça prouve que le match n'est jamais gagné avec le coup de sifflet final.

Comment expliquez-vous votre manque de réalisme ?

B.F: D'habitude, dans les moments importants, on parvient à élever notre niveau de jeu. Là, les Montpelliérains nous ont piqué à vif. On s'est fait transpercé plusieurs fois et ça nous a mis le doute. Heureusement, on a réagit en seconde période, seulement on a manqué un peu de maîtrise. On a eu aussi un gros manque de réussite. Sans prétention, je crois qu'on a donné le match aux Montpelliérains.

Le statut de favori a-t-il été trop lourd à porter ?

B.F: Je ne crois pas que nous étions favoris. Et quand bien même nous l'aurions été, Montpellier jouait à domicile. Tout le stade était derrière eux, notamment dans les moments chauds. Je suis sûr que ça les a un peu aidé.

Quel a été le discours à la mi-temps ?

B.F: On s'est beaucoup parlé. François (Steyn) a pris la parôle en disant qu'il fallait se sortir les tripes, qu'il fallait y croire, que rien n'était perdu. Ça a failli fonctionner...

Paradoxalement, à titre personnel, vous faîtes un de vos meilleurs matchs à un poste auquel vous n'avez pas forcément beaucoup évolué cette saison ...

B.F: C'est vrai qu'il y a eu beaucoup de rotation tout au long de la saison. Mais chacun savait ce qu'il avait à faire. De toute façon, après un match comme celui-ci, je ne veux pas parler de moi. La défaite est collective. Mais je suis convaincu que ce match va rester longtemps dans les têtes et qu'il va nous servir la saison prochaine. On va continuer à se construire progressivement.

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