Lamboley : "Plus de temps à perdre"

Par Rugbyrama
  • Gregory LAMBOLEY Stade français Toulouse Top 14
    Gregory LAMBOLEY Stade français Toulouse Top 14
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Installé en 2e ligne face à au MHR après avoir été titulaire au poste de flanker contre Paris au Stade de France, Grégory Lamboley a symbolisé le retour au premier plan de Toulouse, toujours brillant en conquête et désormais efficace dans le jeu. Il fait le point sur la métamorphose psychologique.

La victoire contre Montpellier vous permet de recoller en tête du Top 14. La qualification directe est-elle redevenue votre objectif ?

Grégory LAMBOLEY : Le principal objectif reste d'abord de se qualifier pour les barrages du Top 14 et si possible jouer le match à domicile. Évidemment si on arrivait à se qualifier directement ce serait l'idéal. Mais on peut aussi se poser la question de l'intérêt d'une qualification directe sachant qu'il y aura une grosse coupure entre la 26e journée et la demi-finale.

Comment expliquez-vous la métamorphose de Toulouse en seulement deux semaines entre le revers face à Toulon et ce succès contre Montpellier ?

G.L. : Les causes de notre défaite contre le RCT, on les connaît. On sait pourquoi on a perdu. Avant de jouer contre Toulon, les entraînements n'avaient pas été sérieux, la concentration n'avait pas été celle qu'il aurait fallu avoir. Cette défaite était un accident. Mais c'était aussi un joker que nous avons grillé. Quelque part, elle nous a remis les pieds sur terre. Après cette défaite, nous étions mal. Là, nous avons travaillé très sérieusement avec beaucoup de concentration. Aussi contre Montpellier, chacun savait ce qu'il avait à faire dans son placement, ses courses. Personne ne s'est éparpillé, tout le monde a respecté le cadre de son poste.

Le succès au Stade de France face à Paris a t-il été important en terme de confiance ?

G.L. : Ce match nous a forcément rassurés. Mais il n'y a pas que cela. Physiquement, nous sommes en forme. Après, il faut reconnaître que c'est plus facile de réaliser une bonne entame après un match comme celui réalisé à Paris. Mais contre Montpellier, nous n'étions pas non plus sûrs de réaliser la même performance que face au Stade français. Surtout, il ne fallait pas s'emballer. Alors cette victoire peut être soulignée.

Toulouse est-il enfin lancé ?

G.L. : Jusqu'ici, il a fallu gérer les absences des uns et des autres tout en travaillant de la même façon. On a alterné le bon et le moins bon. Depuis le début de saison, nous ne sommes pas réguliers. Là, on s'est rendu compte qu'il ne reste que quatre matchs à jouer en saison régulière.

Inconsciemment, n'avez-vous pas eu du mal à réaliser que ce Top 14 serait le plus difficile de l'histoire ?

G.L. : Peut être. On savait que ce serait difficile mais pas à ce point là. Je vais répéter qu'il n'y a aucun match facile. Cette saison, on n'a pas le droit de se relâcher. Aujourd'hui, il reste quatre matchs. On n'a plus droit à aucun faux pas. Aujourd'hui, on en est bien conscient. En ce sens, peut-être que la défaite contre Toulon nous a fait du bien. On ne se sentait pas en danger. Avec ce revers, on a compris qu'on s'était mis dans de salles draps. Et qu'il n'y avait plus de temps à perdre.

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