Brunel : "Nous avons fait jeu égal'

Par Rugbyrama
  • Jacques Brunel Perpignan Top 14 2009
    Jacques Brunel Perpignan Top 14 2009
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Perpignan, qui s'est incliné 11-22 sur le terrain de Toulouse mercredi, peut nourrir des regrets. Car les Catalans n'étaient menés que d'un point à moins de dix minutes du coup de sifflet final. L'entraîneur Jacques Brunel ne cachait pas sa déception après cette défaite à zéro point.

N'est-il pas râlant de sortir d'un tel match sans le moindre point ?

Jacques BRUNEL : Bien sûr que c'est râlant, à qui le dites-vous ! Nous sommes très déçus par la défaite et parce que nous ne ramenons même pas un point de bonus. Le scénario du match est frustrant, il nous donne beaucoup de regrets. A douze minutes de la fin, nous ne sommes menés que 8-9. Il peut se passer tout un tas de choses. Et c'est le pire qui arrive. Mais il y a aussi de la satisfaction parce que nous avons lutté pendant très longtemps au score. Nous avons montré des qualités, nous avons réalisé une bonne performance. Cela s'est joué à la fin sur un coup du sort.

Voulez-vous dire que, malgré la défaite, vous êtes rassurés, après la gifle donnée par le Munster ?

J.B. : Nous sommes rassurés sur l'investissement des joueurs, ils ont montré de belles choses. Nous avons fait jeu égal avec le Stade toulousain sur son terrain, dans l'intensité, dans les constructions. Nous n'avons peut-être pas eu de situations très nettes, mais juste une certaine domination. Dans ces conditions, nous aurions pu espérer que l'arbitrage, à un moment donné, nous amène un petit plus.

C'est-à-dire ?

J.B. : Il y a cette mêlée que je regrette à cinq mètres de la ligne, où ce n'est pas nous qui tournons. Nous restons dans l'axe mais nous sommes sanctionnés. Il y a des détails comme celui-ci que nous pouvons contester... Cela dit, les Toulousains, dans leurs périodes de domination, ont été plus efficaces que nous. En début de match par exemple, nous restons un long moment dans leurs 22 mètres, et nous ratons le drop. Eux viennent pour la première fois chez nous et claque aussitôt un drop. Ils ont un peu mieux géré au pied que nous. Cela a fait la différence, tant dans les drops que dans tout l'arsenal du jeu au pied.

Comment allez-vous organiser les trois jours qui vous séparent du match à Brive ?

J.B. : Nous avons trois jours de récupération, avec un voyage à faire. Nous sommes l'une des équipes qui sort deux fois en trois jours. Face à une équipe de Brive qui a besoin de points, ce sera bien sûr un match compliqué. Lors de cette première rencontre de la série, à Toulouse, nous avons montré que, au niveau de l'intensité et du physique, nous avons pu bien le négocier. Je ne sais pas du tout ce qu'il en sera du second... Nous allons nous retrouver ce jeudi pour faire le point. Nous nous entraînerons vendredi et nous partirons samedi pour Brive. Nous avons pas mal de bobos, ce qui est normal, vu l'intensité du match. Pourrons-nous faire tourner ? Nous n'avons pas beaucoup de possibilités pour ça... Que va-t-il se passer ce week-end ? J'espère que nous aurons la même énergie. Nous en avons beaucoup dépensé à Toulouse sans résultat à la clé. Allons-nous passer outre notre frustration ? Nous le saurons dimanche.

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