Perpignan veut monter en puissance

Par Rugbyrama
  • Maxime MERMOZ Perpignan Top 14
    Maxime MERMOZ Perpignan Top 14
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A quatre journées de la fin de la phase régulière, Perpignan veut consolider sa place dans le duo de tête mais espère surtout trouver des certitudes dans son jeu pour aborder au mieux les phases finales.

Plus question de perdre du temps ou de douter. Le championnat touche à sa fin et Perpignan est bien décidé dans un sprint qui doit lui permettre de conserver son titre. Une montée en puissance, nécessaire pour réussir sa phase finale, qui débute dès ce week-end avec la venue du Stade français à Aimé-Giral.

"Désormais, il faut tout jouer à fond" reconnaît le trois-quarts centre Maxime Mermoz, " tout donner quel que soit l'adversaire. Si on arrive à trouver de bonnes sensations, ce sera positif psychologiquement pour le reste. Toute la saison, on se cherchait un peu sans vraiment savoir où on allait. Là, les objectifs sont un peu plus clairs. C'est vraiment le sprint final." Eliminés en Coupe d'Europe, Perpignan va pouvoir se concentrer sur cette fin de championnat où le moindre relâchement pourrait priver les prétendants au Bouclier de Brennus d'une qualification directe en demi-finale : "Se qualifier aux deux premières places ou dans les quatre premières, qu'importe !", modère Jacques Brunel, " L'important c'est d'y être. Pour cela, il faut d'abord qu'on gagne nos matches à la maison."

"Paris sait se montrer dangereux"

Avant de partir défier Castres puis Toulon, les Sang et Or sont donc dans l'obligation de battre les Parisiens. Une formation stadiste qui réussit particulièrement aux Catalans puisqu'ils restent sur deux victoires et un match nul. Surtout, l'équipe de la capitale apparaît en perte de vitesse cette saison.

"Dans un bon jour, et surtout dans des conditions difficiles, le Stade Français arrive toujours à se donner à fond. Il sait se montrer dangereux et il ne faut pas commettre l'erreur de le croire déjà mort", prévient néanmoins Maxime Mermoz, soucieux de suivre les consignes de son entraîneur, craintif avant de recevoir cette équipe "qui cherche à accrocher une sixième place qualificative. Qui n'a rien à perdre. Qui est difficile à manoeuvrer. Et sincèrement, si je devais miser une pièce dans cette course aux phases finales, je parierais sur eux".

Jacques Brunel a donc décidé d'aligner ses internationaux (Mas, Marty, Tonita, Tincu) pour éviter une mauvaise surprise à Aimé-Giral, où l'Usap n'a plus perdu depuis le 6 septembre 2008, soit vingt-deux victoires consécutives. Mais l'inquiétude des Catalans peut se comprendre puisque le Stade français est la dernière équipe à avoir fait chuter les Perpignanais dans leur antre (11-26).

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