Bayonne n’a plus le choix

Par Rugbyrama
  • Gower Bayonne Top 14
    Gower Bayonne Top 14
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Actuellement 13e et relégable, l’Aviron bayonnais dispute un match décisif pour son avenir, sur sa pelouse de Jean-Dauger mercredi, face à un redoutable adversaire, le Racing-Metro. Un succès apparaît inévitable si le club basque veut enfin se relancer et vivre une fin de saison moins agitée.

La tâche sera compliquée pour Bayonne, c’est évident. Le Racing-Metro 92 n’a plus perdu en championnat depuis le 20 septembre dernier à Castres (9-6), enchaînant ainsi une impressionnante série de huit victoires de rang. Une série qui permet aujourd’hui au club francilien de pointer sur le podium du Top 14 et d’être considéré actuellement comme un "gros" de l’exercice en cours. Voilà pourquoi l’Aviron a toutes les raisons d’avoir peur, "surtout qu’ils ont souvent gagné à l’extérieur, explique le demi de mêlée Cédric Garcia dans Midi Olympique. Ils s’appuient sur une défense solide, un gros paquet d’avants et un bon buteur. Ils ne se découvrent pas trop". Et pourtant, il faudra réussir à les mettre en danger. Et à les vaincre, sous peine de s’enfoncer encore un peu plus dans la zone rouge. Et dans la crise.

"Vivre ou mourir"

Englués dans les profondeurs du classement depuis plusieurs mois après avoir flirté avec les sommets la saison dernière, les Basques sont à l’heure actuelle relégables et comptent quatre longueurs de retard sur le 12e, Bourgoin (et aussi un match en moins). Autant dire que la situation est critique et qu’une nouvelle désillusion la rendrait quasiment dramatique. Les Bayonnais en sont conscients : "Il ne faut pas se mentir, la pression est énorme, confirme l’entraîneur principal Thierry Mentières. A force de ne pas voir les choses, elles sont là. Nous sommes au pied du mur et il n’y a pas d’échappatoire, pas d’excuses. En cas de défaite, cela deviendrait extrêmement difficile. Maintenant, c’est vivre ou mourir". L’expression employée est volontairement lourde de sens. Ce n’est pas anodin.

L’objectif principal ne sera donc pas forcément d’afficher de grandes intentions ou d’envoyer du jeu. Mais bel et bien d’être efficace avant tout. La victoire, rien d’autre. Pour cela, les ingrédients sont simples : agressivité, engagement et envie. Une volonté à toute épreuve. "Je veux croire qu’aucun joueur n’est satisfait d’être à la treizième place, confirme le demi de mêlée bayonnais, toujours dans Midi Olympique. […] Nous ne sommes pas contents de notre situation et avons un sentiment de révolte". C’est à présent sur le terrain qu’il faudra le confirmer. Personne n’est parvenu à faire chuter le Racing sur les pelouses hexagonales depuis trois mois. S’il veut enfin entrevoir le bout du tunnel, l’Aviron devra réussir cet exploit. Peut-être le déclic…

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