L'ENJEU

Vainqueur de Bourgoin sans convaincre mercredi (23-6), le BO a laissé échapper un bonus offensif qui lui aurait fait le plus grand bien dans la course aux phases finales. De fait, son rendement en demi-teinte face aux Isérois témoigne de la difficulté du club basque à transposer ses belles aptitudes européennes à l’échelon national. Certes, à court terme, ce point perdu ne semble pas problématique. A long terme, ajouté à d’autres, il pourrait cependant le devenir. Actuellement 8e, à 5 longueurs du 6e, Toulon, les hommes de Serge Blanco ont en effet tout intérêt à recoller au top 6 le plus rapidement possible, avant d’attaquer la dernière ligne droite. Aussi, à 10 journées de la fin, la réception de Montpellier ce dimanche leur offre une superbe opportunité d’effectuer la jonction. Il leur faudra pour cela empocher la prime offensive, comme ils ont su le faire la saison passée (46-3), tout en comptant sur des faux-pas de Toulon et Paris à l’extérieur (à Clermont et Montauban). Jouable, à condition d’y mettre en préalable les ingrédients de bases, à savoir une conquête dominatrice, laquelle n’a pas été au rendez-vous contre le CSBJ.

L'EQUIPE

Le Biarritz Olympique enregistre le retour de son trident offensif, formé des ailiers Ilikena Bolakoro (cheville) et Takudzwa N’Gwenya (crête iliaque), ainsi que de l’arrière Iain Balshaw (raisons familiales). A noter également le changement intégral de première ligne par rapport à la rencontre face à Bourgoin, avec la titularisation de l’attelage Coetzee-August-Moala, en lieu et place de la triplette Barcella-Terrain-Hugues.

LA STAT

42. C’est la moyenne de points marqués par les Biarrots face aux Montpelliérains, à Aguilera, lors des cinq dernières saisons. L’an passé, ils s’étaient imposés 46 à 3.

P.M.