"Le gros rendez-vous, c'est Cardiff"

Par Rugbyrama
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Avant le choc entre Toulouse et le Stade français dimanche, Fabien Pelous, le deuxième ligne des champions de France, veut minimiser l'importance de la rencontre. Pour lui, ce match est l'occasion pour les Toulousains de préparer le quart de finale de Coupe d'Europe, à Cardiff, dans trois semaines.

Les rencontres opposant Toulouse à Paris sont toujours des rendez-vous à part...

Fabien Pelous : Oui, mais il y aura moins de tension cette fois car c'est un match de première phase de championnat et il n'y a pas vraiment d'enjeu sur le plan comptable. Du coup, je pense que la passion qu'il peut y avoir autour de cette rencontre sera un peu retombée.

Sur quoi faut-il s'appuyer pour battre le Stade français ?

F. P. : Les matchs contre Paris, dans lesquels il y a beaucoup de combat, sont toujours délicats et ouverts. Les deux équipes et les différents joueurs se connaissent très bien. Il faudra répondre à l'intensité physique que le Stade français va nous imposer. C'est exactement ce que nous avions fait au match aller et cela nous avait permis de développer notre jeu et de nous imposer. A mon avis, c'est la clé de ce match, et de ceux contre Paris en général.

Pour Toulouse, une victoire est-elle impérative ?

F. P. : A titre personnel, je veux dédramatiser l'importance de cette rencontre. Le gros rendez-vous qui nous attend, c'est Cardiff dans trois semaines. Après, chaque équipe de haut niveau a de l'orgueil et donc envie de gagner. Mais nous allons d'abord essayer de faire un bon match pour nous mettre dans les meilleures conditions pour le quart de finale. Au-delà du résultat, le but est de retrouver notre rugby. La victoire en sera la suite logique.

Vous voyez donc avant tout le match de dimanche comme une préparation pour le quart de finale de H Cup ?

F. P. : Oui, car nous jouerons contre Cardiff notre premier match de phases finales de la saison. Et franchement, nous sommes dans une bonne posture en championnat et nous n'allons tout de même pas hypothéquer nos chances de participer à une demi-finale pour une rencontre qui, je le rappelle, n'a pas d'importance sur le plan comptable.

Tous les internationaux sont désormais de retour au club. Comment se passe leur réadaptation ?

F. P. : C'est difficile pour eux car ils viennent de passer cinq semaines avec le groupe de l'équipe de France. Ils ont eu d'autres repères et d'autres automatismes car ils évoluaient dans un système de jeu différent de celui du Stade toulousain. Il va donc falloir vite se remettre à jour.

Vous avez évolué le week-end dernier aux côtés de David Auradou avec les Barbarians. Avez-vous évoqué le choc entre Toulouse et Paris ?

F. P. : Pas vraiment, nous avions d'autres chats à fouetter. Nous nous sommes juste salués en partant en y faisant une petite allusion. Nous nous apprécions mutuellement en dehors du terrain. Sur le terrain, c'est autre chose. Ce n'est pas le genre de joueurs que j'aime affronter car il est difficile à jouer. Il n'est pas étranger à tous les récents résultats de son club car à lui seul, il arrive à faire déjouer l'équipe adverse. Il a de longs bras et sait s'en servir (rires, ndlr). Mais contrairement à d'autres, il ne la ramène pas au niveau de la parole.

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