"Pas reçu de demande"

"De mon point de vue, Williams devrait terminer sa saison avec son club en Australie avant de venir en France. Je trouve amusant et bizarre qu'un joueur puisse casser son contrat au beau milieu de la saison pour s'engager ailleurs. Il y a une règle en France qui dit qu 'un joueur peut terminer sa saison en Australie avant de rejoindre la France en cours d"exercice."

Ces propos sont de Serge Blanco, président de la LNR, recueillis par un journaliste du Syndey Morning Herald, l'un des plus grands quotidiens australiens. Parce que ce point de vue vient du grand Serge Blanco, ces mots ont du poids. Il faut dire que la moindre information donnant des nouvelles de Sonny Bill Williams, 22 ans, treiziste, du club des Bulldogs, affole désormais toute la planète ovale. Car si peu de personne connaissait son nom en Europe il y a encore un mois, seuls ceux partis sur la lune peuvent ignorer aujourd'hui son existance. Le RCT, comme l'indiquait Midi Olympique il y a un mois, est sur le point de recruter l'une des plus grandes stars du treize australien. Mais le président toulonnais ignorait certainement que ce dossier allait prendre une ampleur mondiale. Mourad Boudjellal de ses vacances américaines est même sorti de son silence pour reconnaître les contacts.

De son côté, Sonny Bill Williams a été traqué depuis son départ de l'aéroport de Sydney samedi dernier. Vu pour la dernière fois à Londres, il se terre car il se sait surveillé. Une rencontre devait avoir lieu ces jours-ci avec Umaga. Surtout, il sait que son club des Bulldogs n'entend pas laisser partir ainsi son joueur fétiche alors qu'un contrat de 4 ans les lie. Et c'est à ce titre que le point de vue de Serge Blanco intéresse tant les Australiens. "Personne ne sait ce qu'il en est actuellement. Je ne connais pas personnellement Sonny Bill Williams mais depuis quelques jours j'ai très souvent entendu son prénom. Je n'ai pas encore de demande de contrat émanant de Toulon pour ce joueur. J'attends de voir la suite des événements, " déclare Blanco au Sydney Morning Herald.

Il n'est plus le seul à attendre la suite du feuilleton.